Produits impropres à la consommation: Le Dg des Douanes blanchit ses services

SENXIBAR- En marge de la rencontre de l'Organisation mondiale de la Douane, Pape Ousmane Guèye, le Directeur général des Douanes a évacué toute responsabilité de son administration dans le problème des produits périmés qui fait débat. Dans les colonnes du Populaire, le patron de la douane sénégalaise soutient que "Au niveau du cordon douanier, il n’y a pas de produits impropres à la consommation. Parce que quand la marchandise arrive, elle est munie de tous les documents qui peuvent justifier son entrée dans le territoire national. Quand il s’agit de produits alimentaires, en général c’est ce qu’on appelle une Déclaration d’importation préalable de produits alimentaires (DIPA) qui, avec les mentions sur l'emballage renseignent sur les délais de fabrication et de péremption. Donc quand les produits sont présentés au niveau des douanes, ils sont non seulement munis de ces documents délivrés par le Commerce, mais aussi de tous les autres documents phytosanitaires qui peuvent être exigés par l’inspection vétérinaire ou par toute autre structure administrative chargée de vérifier la qualité des produits ou leur 'entrabilité dans le territoire national".
Maintenant quand le produit est dédouané, est-ce qu'il est vendu aussitôt ? ça la douane ne peut pas y répondre. Le produit est stocké en dehors des douanes. Elles ne peuvent pas savoir si le produit qui est importé aujourd'hui va être vendu aujourd'hui ou va être vendu dans 3 ans ou dans 4 ans. Donc Il y a d'autres services qui sont chargés de cela. Et c'est pourquoi la mutualisation de l'ensemble des services qui interviennent d'une manière générale dans la sécurité des populations est importante. Il s'agit du commerce, du vétérinaire, du service d'hygiène, de la police, de la gendarmerie, de tous ceux qui concourent à la sécurité au sens large qui interviennent sur ces segments. Et quand les produits sont considérés comme périmés, naturellement les procédures sont enclenchées et cela nous le voyons régulièrement dans la presse.