Autres articles
-
DIOMAYE BOUSCULE LE PROTOCOLE
-
Condamnation de Cheikh Yerim Seck : La réaction du capitaine Touré
-
CHEIKH YÉRIM APRÈS SA CONDAMNATION : « JE RELÈVE APPEL DE CE JUGEMENT PAR DÉFAUT »
-
Diffamation contre l'ex-capitaine Touré : Cheikh Yérim Seck condamné à 6 mois avec sursis
-
Passation de service à la RTS : Pape Alé Niang installé par le…
‘’Nous avons franchi une étape importante avec l’unité des trois maquis sur les quatre que compte la Casamance. Ces trois sont prêts pour aller au dialogue’’, a notamment dit Robert Sagna, coordonnateur du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC).
Il présidait dimanche, à Birkamanding, dans la commune de Djinaky (département de Bignona), une rencontre jugée ‘’inédite’’ avec plusieurs combattants du MFDC, les populations de la zone des palmiers et d’autres acteurs concernés.
Sous une tente dressée pour la circonstance sur la place publique de ce village dont la particularité est d’être entouré d’une douzaine de bases rebelles et son refus d’accueillir les projets étatiques, Robert Sagna, accompagné de Nouha Cissé, Ibrahima Ama Djémé et d’autres personnalités, a initié un ‘’échange direct’’ avec le GRPC, les combattants et les populations.
‘’Cette unité est en train de faire son chemin. Elle permettra aux combattants d’engager un processus de réconciliation inter-MFDC au bout de laquelle des négociations avec l’Etat pourraient être envisagées’’, a lancé Robert Sagna après des échanges à huis clos de près de cinq tours d’horloge avec les combattants et les populations.
Le conflit casamançais, qui a fait des centaines de victimes civiles et militaires, connaît une certaine accalmie depuis environ cinq ans environ, après des pics de violence dans les années 1990.
Il se particularise des attaques d’éléments isolés, suivies très souvent d’opérations de ratissage de l’armée sénégalaise. Mais aujourd’hui, une dynamique de paix s’est enclenchée avec le processus engagée dans ce sens à partir des années 2000 par l’Etat et le MDFC, ce qui a permis le retour de milliers de personnes déplacées et la reconstruction de villages rasés ou désertés