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Le patron de la 2Stv, El Hadji Ndiaye, le journaliste Pape Alé Niang et la commerçante, Oumy Thiam ont comparu, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour les délits de diffamation et complicité de diffamation. Ces derniers, qui seront fixés sur leur sort le 18 juin prochain, date du délibéré, ont été attraits devant le prétoire par le responsable de la cimenterie Dangote, Serigne Aramine Mbacké révèle Libération.
Les faits de cette affaire se sont déroulés lors de l’émission. «Ça me dit mag», du 14 février dernier, animée par le journaliste Pape Alé Niang. Ce jour-là, invitée du journaliste, la dame Oumy Thiam a, dans ses déclarations, accusé d’escroc le patron de l’entreprise Dangote. Elle avait soutenu que «Serigne Aramine Mbacké n’est pas un Mbacké- Mbacké. En réalité, son nom est Sonko et il est originaire de la Casamance». Ces propos ont été jugés diffamatoires par Serigne Aramine Mbacké qui a servi une citation directe aux prévenus.
A la barre, les prévenus, à l’unanimité, ont balayé d’un revers de la main les accusations portées à leur encontre en soutenant qu’il y a des doutes dans la transcription des propos de la dame. «Les propos jugés diffamatoires ne le sont pas. Car, les paroles de la dame exprimées en Wolof ont fait l’objet d’une transcription en français. Donc, il peut y avoir des doutes ou des déformations lors de la transcription», a déclaré Pape Alé Niang. Embouchant la même trompette, El Hadji Ndiaye dira : «Origines Sa est une société d’investissement qui n’a rien à voir avec la diffusion de la 2stv. Par ailleurs, je n’ai jamais accepté que des propos injurieux passent dans ma télévision».
Dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile a réclamé la somme d’un milliard de francs Cfa en guise de dommages et intérêts pour laver son honneur.
Selon la robe noire, les prévenus nient les faits sans en apporter la preuve. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Alors que les avocats de la défense ont, dans leurs plaidoiries, remis en cause le procès-verbal de transcription de l’huissier où la dame Oumy Thiam ne se reconnait pas.
Sur ce, ils ont demandé le renvoi des prévenus aux fins de la poursuite, sans peine ni dépens. Auparavant, la défense a soulevé des exceptions de nullité en soutenant que la citation directe comportait des failles. Les exceptions ont été jointes dans le fond avant que l’audience ne se poursuive. L’affaire est mise en délibéré jusqu’au 18 juin prochain...
Les faits de cette affaire se sont déroulés lors de l’émission. «Ça me dit mag», du 14 février dernier, animée par le journaliste Pape Alé Niang. Ce jour-là, invitée du journaliste, la dame Oumy Thiam a, dans ses déclarations, accusé d’escroc le patron de l’entreprise Dangote. Elle avait soutenu que «Serigne Aramine Mbacké n’est pas un Mbacké- Mbacké. En réalité, son nom est Sonko et il est originaire de la Casamance». Ces propos ont été jugés diffamatoires par Serigne Aramine Mbacké qui a servi une citation directe aux prévenus.
A la barre, les prévenus, à l’unanimité, ont balayé d’un revers de la main les accusations portées à leur encontre en soutenant qu’il y a des doutes dans la transcription des propos de la dame. «Les propos jugés diffamatoires ne le sont pas. Car, les paroles de la dame exprimées en Wolof ont fait l’objet d’une transcription en français. Donc, il peut y avoir des doutes ou des déformations lors de la transcription», a déclaré Pape Alé Niang. Embouchant la même trompette, El Hadji Ndiaye dira : «Origines Sa est une société d’investissement qui n’a rien à voir avec la diffusion de la 2stv. Par ailleurs, je n’ai jamais accepté que des propos injurieux passent dans ma télévision».
Dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile a réclamé la somme d’un milliard de francs Cfa en guise de dommages et intérêts pour laver son honneur.
Selon la robe noire, les prévenus nient les faits sans en apporter la preuve. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. Alors que les avocats de la défense ont, dans leurs plaidoiries, remis en cause le procès-verbal de transcription de l’huissier où la dame Oumy Thiam ne se reconnait pas.
Sur ce, ils ont demandé le renvoi des prévenus aux fins de la poursuite, sans peine ni dépens. Auparavant, la défense a soulevé des exceptions de nullité en soutenant que la citation directe comportait des failles. Les exceptions ont été jointes dans le fond avant que l’audience ne se poursuive. L’affaire est mise en délibéré jusqu’au 18 juin prochain...