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Sen Revue de presse

Presse-revue: Les contradictions politiques suscitent l'intérêt des quotidiens


Samedi 18 Février 2017

Les quotidiens parvenus samedi à l’APS font grand étalage des contradictions actuelles du champ politique sénégalais, un sujet qui relègue au second plan la commémoration de l’aniversaire de l’indépendance de la Gambie dont le président Macky Sall est l’invité d’honneur.

"Bataille salée", affiche par exemple Le Quotidien au sujet des relations entre le président de la République Macky Sall et le maire de Dakar Khalifa Sall, deux personnalités politiques qui "ont toujours mené leur adversité par la voie électorale", souligne le journal.

Après les locales, le dernier référendum et l’éjection des membres du Haut conseil des collectivités territoriales, ils "officialisent" désormais leur rivalité politique, même s’ils n’ont "jamais voulu prononcer le nom de l’autre", observe Le Quotidien.

"Le chef de l’Etat ne l’a cité, pour la première fois, que dans Jeune Afrique, soulignant que le socialiste est +libre de partir+’’ de la coalition regroupant le pouvoir et ses alliés. "Et c’est aussi jeudi dernier seulement que le nom moins adversaire de Tanor au PS a accusé nommément le président de la République de faire +déférer devant le procureur+", écrit le journal.
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Si l’on en croit Libération, en réalité, "Khalifa Sall a été pris la main dans le sac". Cette publication évoque ainsi des malversations présumées à la mairie de Dakar, avec de "fausses commandes de riz pour maquiller des détournements".

"C’est l’Inspection générale d’Etat (IGE) qui a demandé à ce que Khalifa Sall soit poursuivi après avoir été mis en cause dans de graves malversations qu’il ne nie pas. Sa seule défense est de dire que ses prédécesseurs faisaient pareil", écrit-elle.

La Tribune semble tempérer cette position. "Si la reddition des comptes est tout à fait normale dans toute gestion, ce qui est par contre anormal, c’est qu’elle serve de prétexte pour solder des comptes politiques’’, note le commentateur de ce journal, d’avis que "tout le monde sait que le maire de Dakar est et reste le maire in contesté de la ville".

"Malgré les débauches d’argent et d’énergie de la part du pouvoir APR, Khalifa Sall est resté indéboulonnable. Sachant qu’il a en face de lui un adversaire qui risque d’annihiler toutes ses chances de reconquérir la ville de Dakar lors des prochaines législatives, le pouvoir lui cherche des poux sur la tête", soutient-il.

Walfquotidien va plus loin, considérant l’Inspection générale d’Etat (IGE) comme "un casseur d’opposants". "Comme un certain Idrissa Seck en 2005, signale le journal, c’est un rapport de l’IGE qui va aider le chef de l’Etat à freiner les ardeurs d’un opposant", à savoir le maire de Dakar, Khalifa Sall, signale ce journal.

De même, à la Une du quotidien Enquête, le leader du Bloc des centristes gaïndé (BCG), Jean-Paul Dias, se dit "scandalisé, fâché et énervé par l’acharnement" sur son fils Barthélémy Dias.

Député du Parti socialiste et maire de SICAM-Mermoz, M. Dias a été condamné jeudi à deux ans de prison dont six mois ferme, pour les délits "de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention illégale d’arme sans autorisation administrative".

Il avait déjà purgé plus que la peine de six mois ferme de prison, en 2011 et 2012, à la suite des violences à l’origine de la mort d’un jeune homme, Ndiaga Diouf, à Dakar, au cours d’échauffourées liées d’une descente de nervis à bord de cinq véhicules à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur, le 22 décembre 2011.

Avec Khalifa Sall dont il demeure un soutien affirmé, Barthélémy Dias défendent une ligne politique différente de la direction du PS avec à sa tête Ousmane Tanor Dieng, un allié majeur du président Macky Sall et de son parti, l’Alliance pour la République (APR), au sein de la coalition Bennoo Bokk Yakaar regroupant le pouvoir et ses alliés.

Le maire de Dakar Khalifa Sall serait lui plutôt dans une perspective de briguer la présidentielle de 2019, une optique qui l’amènerait naturellement à s’éloigner davantage du PS ou de sa direction actuelle tout au moins.

Au nombre des sujets politico-judiciaires traités par les quotidiens, L’Observateur annonce que le procureur de la république s’oppose à la demande de liberté provisoire présentée par les conseils de Bamba Fall, édile socialiste de la Médina, autre soutien du maire de Dakar, actuellement en détention provisoire.

"S’il ne tient qu’au procureur de la République, Bamba Fall et Cie ne seront pas en liberté provisoire", après plus d’un mois de détention préventive, souligne L’Observateur.

Il avaient été arrêtés suite d’une audition menée par la Brigade des affaires générales - un démembrement de la DIC - sur des échauffourées survenues au siège du PS, le 5 mars 2016, avant d’être inculpés pour tentative d’assassinat, injures publiques et menaces de mort.
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Comme Barthélémy Dias, Bamba Fall et Cie sont présentés comme des proches du maire de Dakar, Khalifa Sall.

Le Soleil, loin de ce sujet, ouvre sur l’arrivée du président Macky Sall à Banjul, la capitale gambienne, où il doit participer ce samedi aux festivités marquant l’anniversaire de l’accession de la Gambie à l’indépendance. Le président Sall est l’invité d’honneur de cet évènement

APS






1.Posté par katy le 18/02/2017 19:26
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