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Sen Revue de presse

Presse-revue: Le scandale "Panama papers" toujours en exergue


Jeudi 7 Avril 2016

Les journaux reçus jeudi à l’APS s’intéressent toujours au dernier scandale de fraude fiscale à l’échelle mondiale connu sous le nom de "Panama papers".


 



Le journal Le Quotidien note que les révélations de Panama papers "semblent balayer les derniers doutes sur les relations d’affaires qui lient Pape Mamadou Pouye à son ami Karim Wade".


Selon le journal qui titre "Finances offshore de Karim Wade et Mamadou Pouye, le duo du paradis", les documents exploités par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJI) provenant du cabinet Moassak Fonseca "ont montré que les sociétés Regory, Seabury, Latvac Inc étaient les piliers de l’activité offshore de M. Pouye".


Pour Le Quotidien, "ces infos donnent un caractère vraisemblable aux infos du Parquet spécial qui a toujours considéré que Pape Mamadou Pouye était le prête-nom de Karim Wade".


S’intéressant aux "Sénégalais de Panama papers", le journal Enquête écrit : "Même s’il n’y a pas de Sénégalais qui ont une fiche interactive, trois noms et une compagnie sont cités les fichiers".


Le journal cite les noms de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, Mamadou Pouye, ami d’enfance de Karim Wade, l’homme d’affaires sénéagalo-malien Seydou Kane et la Compagnie sahélienne d’entreprise (CSE).


"Cependant, relève Enquête, la présence de ces noms ne signifie pas être coupable ou être impliqué dans une activité illégale".


Sur le même sujet, Libération relève que "les +Swissleaks+ sénégalais (sont) pires que les +Panama papers" et parle de 309 comptes pour 188,6 millions de dollars planqués.


Le journal rappelle cette affaire de système de fraude fiscale et de blanchiment d’argent révélée en 2015 et mise en place par la banque HSBC à partir de sa filiale suisse.


Selon Libération, "les Sénégalais impliqués dans la vaste fraude en Suisse courent toujours".


Réagissant sur l’affaire "Panama papers" dans le journal Le populaire, l’économiste Mounirou Ndiaye estime qu’il faut "traquer tout l’argent comme cela se fait en Occident".


"Si le gouvernement est victime de ces genres de fuites de capitaux qui échappent à la fiscalité, c’est une catastrophe. Normalement dans un pays pauvre, il n’y a pas de place à des opérations comme cela. L’Etat a plus que jamais besoin d’argent pour financer son émergence", soutient Mounirou Ndiaye.

APS




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