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Société

Pétrole : l’Arabie saoudite promet que le baril ne montera plus jamais à 100 dollars


Mercredi 31 Décembre 2014

La guerre des prix du pétrole aura bel et bien lieu et ce ne sont pas les pays importateurs comme le Sénégal qui vont en souffrir ; en effet l’Arabie Saoudite a décidé de faire face afin et de maintenir son rythme de production afin que le prix du baril ne monte plus jamais à 100 dollars.

Le gouvernement de Dionne peut donc encore faire des efforts et fixer les termes d’un cadrage économique plus encourageant pour le secteur privé sénégalais qui ploie sous le prix élevé de l’énergie.

En effet, l’Agence Ecofin nous fait savoir que le ministre saoudien du pétrole Ali al-Naimi a déclaré dans Middle East Economic Survey que les prix actuels du baril de pétrole vont perdurer sur le long terme et que le cours ne remontra plus jamais à 100 dollars.

«Ce n’est pas dans l’intérêt des producteurs de l’OPEP de réduire leur production, quel que soit le prix, qu’il soit de 20 dollars, 40 dollars, 50 dollars ou 60 dollars, cela n’a pas de sens» a-t-il également affirmé au Financial Times. Selon lui, si l’Arabie Saoudite baissait sa production «les prix repartiraient à la hausse» mais les «Russes, les Brésiliens et les producteurs américains de pétrole de schiste prendraient notre part».

Pour Ali al-Naimi, avec des coûts de production de 4 à 5 dollars par baril, les pays du Golfe peuvent tenir indéfiniment avec un baril, même à 20 dollars. En revanche, l’extraction du pétrole de schiste américain, qui coûte entre 70 et 80 dollars, deviendra impossible. «Ils seront blessés avant que nous ressentions la moindre douleur», nargue-t-il.

Selon le Financial Times, des projets pour 1000 milliards de dollars risquent de sombrer si un tel scénario se vérifie, sans compter le risque financier gigantesque qui pèse sur les nombreuses entreprises qui se sont lancées à corps perdu dans le pétrole de schiste à travers le monde, et surtout aux Etats Unis.

Pour Philippe Herlin, docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris et ultra-libéral convaincu, «une grande partie de la timide reprise économique américaine provient du secteur pétrolier mais désormais il semble qu’il faille se préparer à l’éclatement d’une bulle». Il rejoint en cela ce que prédisait dès septembre dernier le militant écologiste Harvey Mead dans son article : «Le schiste : la bulle financière de notre temps».

GFM





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