Plusieurs ministres du gouvernement sortant ont été reconduits dans leurs fonctions. Cependant, les alliés ont vu leur champ d’intervention considérablement réduit, ou confiés des départements à problèmes Il s’agit de Khoudia Mbaye de la Ligue démocratique (Ld) : ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’État, Serigne Mbaye Thiam du Parti socialiste (Ps) : ministre de l’Éducation nationale, de Mansour Sy du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) : ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions. Pour Mme Khoudia Mbaye, elle a vu son champ d’intervention réduit au minimum. Elle hérite du ministère de la Promotion des investissements, alors que dans le gouvernement de Mimi Touré, elle occupait le moelleux département de l’Urbanisme et de l’Habitat et ses  attributs  étaient  beaucoup plus larges. Dans l’actuel gouvernement, ses attributs sont revus à la baisse, car la Promotion des investissements dans la feuille de route tracée par le chef de l’État, revient de facto, au ministre chargé de la coordination du Plan Sénégal émergent (Pse). Serigne Mbaye Thiam du Parti socialiste (Ps) «allié encombrant», qui reprend l’Éducation nationale a vu sa tâche compliquée davantage, car, désormais, il sera surveillé comme de l’huile sur le feu par le toni- truant syndicaliste, membre de l’Apr : Youssou Touré, nommé secrétaire d’État chargé de l’Alphabétisation. Cette entité a toujours été occupée par le ministre de l’Éducation. Quant à Mansour Sy devenu tout court ministre du Travail, alors que ses attributions étaient plus élastiques dans le gouvernement de Mimi Touré où, il héritait du ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles. Il a vu la Fonction publique lui échapper.