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Est-ce un signe d’un futur malaise ? La sortie au vitriol de Sou ley mane Ndiaye dit Brin relative à la répartition des sièges dans la Coalition Benno Bokk Yaakaar en vue des élections législatives soulève des interrogations dans le camp présidentiel. Les propos de cet allié de Ousmane Tanor Dieng relayés par le journal L’AS attribuant à Macky Sall 77 sièges contre 29 pour la Coalition Bennoo Siggil Senegaal, 25 pour Bennoo ak Tanor, 12 pour la Coa lition Idy4président et 8 pour les candidats indépendants et de la société civile ne couvrent pas l’unanimité de tous les partis politiques. La coalition victorieuse est ainsi dans une impasse. Ces membres ne parlent plus le même langage par rapport à la confection de listes communes. Chez les partisans de Idrisssa Seck, c’est le mystère autour de ces quotas. Le chargé de communication de Rewmi, Ousmane Thion gane, soutient que ses camarades ne sont pas au courant d’une telle répartition totalement… inégale. Ce même son de cloche a retenti au Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye. «Nous l’avons ap pris à travers la presse», a rétorqué Cheikh Babou, le lieutenant de l’actuel ministre des Collectivités et de l’Aménagement du territoire. A la coalition Bennoo Siggil Se ne gaal on s’interroge également sur l’origine des chiffres. Même des sources proches de cette coalition confirment l’existence de cette proposition de répartition des sièges sur laquelle les différents Etats-major politiques «doivent statuer».
Par contre au Parti socialiste, le plénipotentiaire de la coalition Bennoo ak Tanor dit ne pas être au courant de proposition venant de la Coalition Benno Bokk Yaakaar. «Nous n’avons pas reçu de proposition de Benno Bokk Yaakaar», a répondu Serigne Mbaye Thiam, Chargé des élections et ancien directeur de campagne du candidat socialiste.
LES CANDIDATS INDEPENDANTS PHAGOCYTES
Chez les partisans de Mor Dieng en voyage, on ignore également l’origine de ces quotas annoncés par Souleymane Ndiaye Brin. Des avis suffisants pour croire que c’est encore le temps des longs couteaux à Benno Bokk Yaakaar. La pression des délais de ce 22 avril pour le dépôt des listes ne facilite pas les tractations. La recherche de listes communes est d’autant plus difficile que les grandes coalitions qui forment Benno Bokk Yaakaar doivent composer avec les candidatures indépendantes et les mouvements de la société civile. Si ce scénario est validé, les grands partis dicteront leur loi aux candidats qui ont glané des scores faibles lors de la dernière élection présidentielle. Neuf candidats malheureux se contenteront ainsi de huit places. Il s’agira de Cheikh Ti diane Gadio, Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Diouma Dieng, Dou dou Ndoye, Mor Dieng, Am satou Sow Sidibé, Djibril Ngom et Oumar Khas simou Dia. Il s’y ajoute que les parts des mouvements cito yens et de Fekke Ma ci Boole de Youssou Ndour ne sont pas encore définies.
Par ailleurs, les grands partis devront faire avec leurs alliés du premier tour, Comme ils l’ont réussi dans la formation du premier gouvernement de Macky Sall. Toutefois, au cun siège n’est pas acquis a priori. Le nombre de places attribuées par la coalition n’est pas automatique à l’Assemblée nationale. L’op position incarnée par les Libéraux et d’autres candidatures en solo ne manqueront pas de siéger à l’Hémi cycle et d’avoir leur mot à dire.
LEQUOTIDIEN.SN
