Connectez-vous
Senxibar

Papiss Demba Cissé: " À nous d’égaler les performances des joueurs de 2002"


Mardi 12 Novembre 2013

A une semaine du dernier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Papiss Cissé s’apprête à défier une Equipe ivoirienne qui est devenue la bête noire des siens. Après une manche aller mal embarquée, l’ancien capitaine des Lions estime, toutefois, qu’il y a encore de la place pour un exploit du Sénégal.

Vous êtes sur le point de rallier la sélection nationale, pour la préparation du match retour contre la Côte d’Ivoire, avec un gap de deux buts à remonter… Pensez-vous être à mesure de réaliser cet exploit ?


Papiss Demba Cissé: " À nous d’égaler les performances des joueurs de 2002"

Ça sera quelque chose de difficile, mais il y a toujours un moyen de le faire. C’est à nous de nous préparer cette semaine, en se mettant dans les meilleures conditions pour aller mettre ces deux buts d’écart qu’il nous faut. Il faut se dire la vérité, on sait que c’est possible, même si nous ne sommes pas favoris.

 

Après la manche aller, qu’est-ce que vous vous êtes dit, entre joueurs ?

Au match aller, on a mal entamé la rencontre et ça s’est vu. On est mal rentrés dans le match. Ce sont de petits détails qu’on doit corriger. Il faudra tout mettre dans ce genre de matches, que tout le monde soit présent de la première à la dernière minute.

 

La Côte d’Ivoire a souvent montré des signes de fébrilité en défense. Cela vous fait nourrir un espoir de les bousculer sur le plan offensif ?

Il sera toujours possible de mettre des buts à cette équipe. Mais ces buts, il faut aller les chercher. On sait que la Côte d’Ivoire, c’est une équipe qui a beaucoup de qualités offensives, ce n’est pas à négliger. Mais, comme toutes les équipes, elle a des points forts, mais aussi des points faibles.

Quels sont ses points faibles ?

Nous allons garder ça pour nous. Nous savons qu’elle a des points faibles et nous tenterons de les exploiter, mais on ne peut pas en parler comme ça à quelques jours du match. On va garder ça pour nous et tout faire pour en profiter. Ce n’est pas la peine d’en parler dans les journaux. L’essentiel, c’est que ça se jouera sur le terrain.

Dans leur discours, les Ivoiriens laissent transparaître une certaine peur avant le match. Est-ce pour vous endormir ?

Je ne vais pas dire qu’ils ont peur de nous. On verra… On sait qu’ils ont deux buts d’avance. Donc, jusque-là, ce sont les Ivoiriens qui sont devant et c’est à nous de tout faire pour remonter cet écart, en allant marquer les buts dont nous aurons besoin.

Vous étiez crispés lors du match aller. Que faudra-t-il faire pour éviter ces errements ?

Si on doit entrer sur le terrain sans un esprit conquérant, mieux vaut rester à la maison. C’est un match où il ne faudra surtout pas être crispés. Nous devons être prêts avant le coup d’envoi, histoire de bien démarrer la rencontre.

Quel est le moral des troupes à une semaine du match ?

Le moral est bon. Je suis rassuré par l’état d’esprit de mes coéquipiers, avec qui je suis régulièrement en contact, à travers les réseaux sociaux, les messages qu’on s’envoie via Whatsapp et BBM (Ndlr : applications de messagerie pour mobile). Ce sont tous des joueurs très motivés et qui savent qu’on peut le faire. Nous avons tous envie de faire qualifier l’Equipe nationale. Ce qui est sûr, c’est qu’on va mouiller le maillot et on aura aussi besoin de la solidarité de tous les Sénégalais.

 

Quel est votre avis sur le fait que certains ont déploré le fait que l’entraîneur national Alain Giresse n’ait pas fait appel à des joueurs plus expérimentés, à l’instar des Souleymane Diawara ?

Je ne commente pas les choix du coach. Je suis un joueur et c’est l’entraîneur qui voit les joueurs dont il a besoin, c’est lui qui choisit les méthodes avec lesquelles il compte travailler. Moi, je suis à la disposition de l’équipe. Si on m’appelle, je suis là, sinon, je reste chez moi en continuant de toujours supporter cette équipe et soutenir mes compatriotes.

Il vous manque encore ce petit plus, comme une qualification à la Coupe du monde, pour rejoindre la Génération 2002 dans le cœur des supporteurs. C’est le moment idéal pour le faire, non ?

C’est à nous de faire en sorte d’égaler les performances des joueurs de 2002, si on veut qu’on parle de nous. C’est normal que, jusque-là, on ne parle toujours que d’eux. Ils ont fait quelque chose que les autres n’ont pas encore fait, maintenant, pour le bien du Sénégal, nous devons essayer de marcher sur leurs traces. Et pour cela, le meilleur moyen, c’est de qualifier le Sénégal à la Coupe du monde. La clé est entre nos mains, c’est à nous d’aller ouvrir les portes.

 

iGFM





1.Posté par bousso le 12/11/2013 19:44
Les sénégalais sont des gens hyper complexé devant les entraineurs français giress et son encadrement n'apporteront que débâcle humiliation et déception auprès des sénégalais
C’est honteux pour ce peuple sénégalais giress nous dirige à bout du nez à chaque match que des mensonges disant des changements à tout bout de champ c'est vraiment idiot de la part des sénégalais

Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre