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Elu le 25 mars 2012, le nouvel homme fort du Sénégal a, tout au début, voulu montrer que le pays était jusqu’alors mal géré et qu’il fallait mettre un terme à la gestion gabégique, en dépit de son indéniable responsabilité dans la gestion libérale. Un constat qui avait poussé le très enthousiaste et quelque peu euphorique remplaçant de Me Wade à entamer un projet de rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’Etat. Une mesure qui avait évidemment entraîné, à l’époque, une réorganisation de certaines directions puis des services administratifs et techniques qui leur sont rattachés.
Selon l’Obs, si la décision du chef de l’Etat est saluée à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, il a manqué à la volonté politique présidentielle des ressources humaines de qualité capables de porter le projet. «Pour dire vrai, tout le monde n’a pas été compétent. Et parmi les membres du gouvernement, il y en a qui n’ont pas la capacité d’apprécier eux-mêmes le travail fait dans leur département, doublé d’une incompétence notoire des conseillers qui leur sont parfois imposés pour satisfaire un clientélisme politique», déclare un collaborateur du chef de l’Etat dans l’Obs. Fort de ce constat, le Président a décidé de revoir au plus vite certaines politiques sectorielles comme celles du commerce, de l’énergie, de l’éducation, de l’emploi des jeunes, etc.
seneweb
