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PRESSE-REVUE: Le recasement des marchands ambulants, un des sujets en exergue


Jeudi 31 Octobre 2013

PRESSE-REVUE: Le recasement des marchands ambulants, un des sujets en exergue

Les sujets relevant de la question du recasement des marchands ambulants de Dakar font partie des nombreux thèmes d'actualité traités dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne."Les magistrats remportent la bataille", affiche ainsi Sud Quotidien, en allusion à la décision du gouvernement de recaser sur un site du "Champs de courses" de Dakar les déguerpis du marché Sandaga installés près du palais de Justice. "La grève du personnel de la Justice prévue pour aujourd'hui n'aura pas lieu. Finalement, les déguerpis du marché Sandaga seront relogés aux +Quatre C+ sis aux Champs de courses et non à Lat-Dior (près du palais de Justice de Dakar). 

La révélation a été faite hier mercredi, par Me Sidiki Kaba, garde des Sceaux, ministre de la Justice", rapporte Sud Quotidien. "Le palais de Justice est un lieu de sérénité, de tranquillité de calme, parce que pour juger, on a besoin d'être dans cette ambiance-là. C'est fort de ces éléments que le garde des Sceaux, Me Sidiki Kaba, s'est investi pour que les commerçants déguerpis de Sandaga ne soient pas relogés en face du palais de Justice de Dakar", explique Walfadjri. ‘"L'Etat marche à reculons", note Le Quotidien via sa manchette dédiée au même sujet. "L'Union des magistrats du Sénégal ainsi que tous les travailleurs de la justice avaient sonné la mobilisation pour protester contre le recasement des commerçants aux abords du palais de Justice", écrit le journal du groupe Avenir Communication. 

"L'Etat des cafouillages", titre La Tribune. "Jean est déshabillé pour vêtir Paul", juge ensuite ce quotidien dans ses pages intérieures. "Le recasement des sinistrés déguerpis du marché Sandaga n'est toujours pas en passe de connaître son épilogue", constate le journal. "L'option de la place Lat-Dior abandonnée, les autorités jettent leur dévolu sur +le champ de courses+. Là aussi il y a des grincements de dents", signale La Tribune. A côté de ce sujet principal, les quotidiens se font l'écho de "suspicions" au sujet de la passation du marché pour la construction de l'autoroute devant relier la ville de Thiès à Touba, la capitale du mouridisme. Certains journaux laissent entendre qu'il s'est agi d'un gré à gré, ce que démentent les autorités compétentes. 

"Suspicions sur un marché de 400 milliards CFA", rapporte Enquête. "400 milliards de francs CFA. C'est le montant du contrat dit commercial signé par Agéroute pour le compte de l'Etat du Sénégal, avec une entreprise chinoise, la China Road and Bridge Corporation. Objectif : la construction en 48 mois de l'autoroute Thiès-Touba. Une entente directe qui pourrait dégager sous peu le parfum d'un parfait scandale d'Etat", écrit-il. Le Populaire revient sur cette information par la voix de Birahim Seck, un responsable du Forum civil, antenne sénégalaise de l'ONG Transparency International. M. Seck "dénonce un gré à gré de 400 milliards, dont 100 milliards de surfacturation", selon ce journal. 

Il relève cependant que l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) "dément et parle d'un appel d'offres". Sur un tout autre sujet, Direct Info annonce que Dakar pourrait revenir "plutôt que prévu" à un approviosionnenent correct en eau potable, alors que les usagers redoutaient le contraire, à cause des travaux pour le remplacement d'une pièce défectueuse de l'usine d'eau de Keur Momar Sarr, approvisionnant une partie de la capitale. "Le retour de l'eau est pour bientôt", vu le rythme auquel les travaux évoluent, écrit ce journal.




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