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PRESSE-REVUE: La condamnation de Yérim Seck et les remous au sein de BBY à la Une


Jeudi 27 Septembre 2012

Les quotidiens reviennent jeudi très largement sur le verdict du procès du journaliste Cheikh Yérim Seck, condamné à trois ans de prison pour viol, tout en se faisant l’écho de remous notés à Thiès au sein de la majorité présidentielle incarnée par la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.

Le journaliste Cheikh Yérim Seck a été condamné à trois ans de prison ferme et à payer trois millions de francs CFA de dommages et intérêts à l'étudiante Ndèye Aïssatou Tall qui le poursuivait pour viol.

‘’Le juge plie Yérim en 3’’, note le quotidien Enquête, en citant les propos d’un des avocats de la partie civile, Me Borso Pouye, assimilant cette condamnation à ‘’un repos biologique’’. La défense a pour sa part ‘’introduit un appel, juste après le prononcé du délibéré’’, selon ce quotidien.

‘’Descente aux enfers de Cheikh Yérim Seck’’, note à son tout Direct Info selon qui la défense du journaliste évoque, avec cette condamnation du journaliste, des ‘’confusions entre le droit, la morale et la religion’’.

‘’L’affaire Cheikh Yérim Seck est dramatique pour lui, sa famille, la victime, les siens, la presse et le Sénégalais, tout court. Un vrai naufrage d’un homme déjà célèbre et d’une jeune fille à la fleur de l’âge’’, écrit le même quotidien dans son billet du jour.

‘’3 ans de prison pour 15 minutes de plaisir’’, souligne Le Pays au quotidien, avant d’analyser cette affaire sous l’angle du mystique. ‘’Une petite incursion dans le domaine de la numérologie montre que le calvaire que vit actuellement notre confrère Cheikh Yérim Seck relève plus ou moins d’une conjonction de facteurs supra-rationnels’’, écrit-il.

Selon L’Observateur, Cheikh Yérim Seck a été condamné sur la base de l’article 320 du Code pénal définissant le viol comme ‘’tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise’’.

Pour n’arranger en rien les affaires de M. Seck, le quotidien du groupe Futurs médias souligne qu’il est exclu de la grâce présidentielle. ‘’Les personnes condamnées pour des affaires de drogue, de terrorisme et de moeurs ne peuvent être concernées par les grâces accordées aux condamnés par le président de la République’’, explique L’Observateur.

‘’S’il n’obtient pas gain de cause à l’issue de l’appel que comptent interjeter ses avocats (…), il restera pendant trois bonnes années dans l’ombre. Un véritable naufrage personnel même si ses avocats croient encore au miracle’’, écrit Walfadjri.

Pour l’instant, Cheikh Yérim Seck ‘’est abattu par la décision rendue hier (mercredi)’’ à son encontre, selon Le Quotidien citant des ‘’sources dignes de foi’’. Pourtant, ajoute le journal, ‘’le prévenu affichait la confiance avant l’annonce du verdict. Il s’attendait même à une relaxe au bénéfice du doute ou, au pire des cas, à une peine assortie du sursis’’.

‘’Cheikh Yérim : le naufrage’’, affiche par conséquent Walf Grand Place. Les parents et amis du journaliste ‘’n’en revenaient pas’’, indique ce quotidien du groupe Walfadjri. ‘’Yérim dans le naufrage des magistrats’’, renchérit La Tribune

Les sujets politiques ne sont pas en reste, à l’image de l’As relevant que dans la ville de Thiès, une rivalité ‘’commence à se faire jour’’ entre le parti Rewmi de Idrissa Seck, maire de la capitale du rail, et l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.

‘’La tension’’, confirme en quelque sorte Libération, affichant en pleine page la photo du leader de Rewmi, en même temps que celle du président de la République, Macky Sall, en médaillon. ‘’Il n’aura fallu que six mois de gouvernance commune pour qu’apparaissent les prémices d’un éclatement de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar’’, selon le journal.

‘’En effet, explique Libération, si les relations semblent bien en place entre le Parti socialiste (PS), l’Alliance des forces de progrès (AFP) et l’Alliance de la République (APR), il serait difficile d’en dire autant s’agissant des rapports entre le Rewmi d’Idrissa Seck et l’APR de Macky Sall. Après les députés rewmistes, c’est au tour des responsables de Thiès de menacer de quitter la coalition’’.

‘’Rewmi vers la sortie’’, rapporte également L’Office à travers sa manchette du jour inspiré par le même sujet. ‘’Ce n’est plus la parfaite entente au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar de Thiès où des voix discordantes, qui laissent présager des difficultés dans la poursuite du compagnonnage, se font entendre’’, écrit le quotidien.

Selon ce journal, ces voix ‘’viennent du pan le plus important, c’est-à-dire le Rewmi. En effet, des responsables rewmistes des trois communes d’arrondissement ont tenu hier un point de presse pour s’en prendre à Macky Sall et fusiller à bout portant la coalition de la majorité présidentielle’’.

L’As revient sur le naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, dont le dixième anniversaire a été célébrée mercredi, en ouvrant ses colonnes à Me Ousmane Sèye, ‘’un des acteurs à avoir piloté le’ dossier sous Wade. Me Sèye ‘’mouille tout le mode’’ et étale ses regrets, selon le journal, ‘’face au laxisme des autorités’’.

Loin de tous ces sujets, Sud Quotidien annonce que le Sénégal a entamé la révision de ses contrats miniers, là où Le Soleil souligne non sans satisfaction que le président américain Barack Obama a cité la démocratie sénégalais en exemple, à l’occasion de son intervention lors de l’assemblée générale des Nations unies.





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