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Sen Revue de presse

-PRESSE-REVUE: Diversité de sujets au menu des quotidiens


Mercredi 21 Mai 2014

Une diversité de sujets allant des raisons de l’avalanche de drogue au Sénégal, à la sécurité des installations électriques des logements au Sénégal en passant par les réponses que suscite le livre du Pr Omar Sankaré sur ‘’Le Coran et la culture grecque’’ figure à la Une des quotidiens parvenus, mercredi, à l'APS.

Dans sa livraison du jour, L’Observateur s’intéresse aux ‘’raisons de l’avalanche de drogue au Sénégal’’ avec la recrudescence du trafic international de drogue.

Le journal, qui relève que 3.000 kg de chanvre indien ont été saisis en trois semaines souligne que ‘'policiers, gendarmes et douaniers rencontrés pour répondre à ces interrogations indexent le corridor routier Dakar-Bamako comme l’origine du mal’’.

‘’Construit pour renforcer l’intégration économique régionale, le corridor Bamako-Dakar est devenu aujourd’hui la route de la drogue. Un haut lieu de trafic (…) facilité par l’assouplissement des différents postes de contrôle qui ont été drastiquement réduits à trois : Kidira, Kaolack et Dakar’’, souligne L’Observateur.

A propos de trafic de drogue, La Tribune note que le policier de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS), Ibrahima Dieng, sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et de blanchiment d'argent ‘’est en danger à Rebeuss’’, à en croire ses avocats qui ‘’manœuvrent pour son transfert’’.

En effet, souligne La Tribune, il s’est retrouvé en prison avec ‘’16 grands trafiquants de drogue. Ironie du sort, c’est lui qui a fait tomber la majorité de ces indélicats. Dieng, en détention préventive, craint donc pour sa vie’’.

Dans les affaires judiciaires, Libération titre : ‘’Barthélemy Dias mal barré’’. En effet, ‘’dans son ordonnance relative à l’attaque de la mairie de Sicap-Mermoz Sacré Cœur (en 2011), le juge le cible pour coups mortels’’. En même temps, les nommés Bro et Sémou Diouf ‘’(sont) blanchis’’, ajoute Libération, soulignant qu’il revient au parquet d’organiser le procès.

Le Populaire fait état d'un ''péril électrique à Dakar’’, après la sortie du directeur général de la Promotion de la qualité des installations électriques intérieures (PROQUELEC), El Hadji Malick Diallo, mardi, lors du Symposium de la Fédération internationale pour la sécurité des usagers de l’électricité (FISUEL).

Selon lui, ‘’7% seulement des installations électriques des logements au Sénégal sont sûres et conformes aux normes en vigueur (…)’’. De quoi faire dire à Enquête : ‘’Feu sur le réseau !’’.

Le journal écrit : ‘’De l’électricité en qualité et quantité suffisante, le consommateur en réclame toujours. Mais pour la sécurité liée à ce produit, il n’y pense pas souvent. Au Sénégal, sur 2036 incendies répertoriés en 2013, les 1025 provenaient d’un défaut électrique. La facture est salée : 10 milliards de francs CFA perdus depuis 1992 sur des incendies dont 70% sont imputables à ce danger +silencieux, invisible et insidieux+’’.

Selon L’As, le Professeur Khadim Mbacké et l'islamologue Alioune Sall ‘’démontent’’ le Professeur Omar Sankaré au sujet de son livre ‘’Le Coran et la culture grecque’’.

L’universitaire et helléniste sénégalais Omar Sankharé soutient que son dernier livre publié aux éditions L'Harmattan et intitulé "Le Coran et la culture grecque'' vise à lancer un débat universitaire sur ce thème, qui exclut de fait "ceux qui vivent de la religion" sans remettre en cause la sacralité du message coranique.

"Je ne récuse pas le Coran. Ce que je dis, c'est que ce qui se trouve dans le Coran, on le trouve déjà dans d'autres livres. La preuve qu'on connaissait déjà cela dans le Coran, on accuse le Prophète (Mouhammed, PSL) de ne réciter que des textes anciens", a-t-il déclaré, dans une interview parue dans l’édition de mardi du quotidien L'As.

Pour Khadim Mbacké : ‘’Pr Sakhanré fait beaucoup de confusion et d’affirmations gratuites’’, tandis que pour l’islamolgue Alioune Sall : ‘’Il a commis une erreur monumentale qu’il pourrait regretter toute sa vie’’.

A sa Une, Le Soleil se demande pourquoi les riches préfèrent l’aumône au mécénat. Pour l’Abbé Alphonse Biram Ndour, directeur de Caritas Sénégal : ‘’La pratique de l’aumône doit se faire sans contre-partie’’.

L''imam Ousmane Ndao de la grande mosquée de Cité Soprim Extension se dit convaincu que ‘’la zakat peut lutter contre la pauvreté (…)’’, rappelant que le prophète de l’islam ‘’combattait la pauvreté grâce à la répartition équitable de la zakat (…)’’.

Dans le journal, le sociologue Hadiya Tandian soutient que ''certains Sénégalais donnent l’aumône pour attirer sur eux la protection et le sceau du surnaturel

APS





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