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Politique

PRÉSIDENTIELLE 2017 - IDY EN ROUE LIBRE, KARIM ET KHALIFA SALL EN EMBUSCADE: MACKY, SEUL CONTRE TOUS


Mercredi 20 Mai 2015

A moins de 20 mois de la présidentielle de 2017, le paysage politique sénégalais bruit de toutes ses forces avec des prétendants au fauteuil présidentiel déterminés à bouter hors du palais l'actuel locataire, en l'occurrence Macky Sall. Et même si tous les masques ne sont pas apparemment tombés, certaines candidatures peinent de plus en plus à cheminer dans l'ombre. En face de Macky Sall qui cherche à briguer un second mandat à la tête de l'État sénégalais, un trio de quinquas semble émerger progressivement, sous la houlette d'Idrissa Seck de Rewmi qui s'évertue, avec ses tournées nationales et sa rhétorique anti-Macky, à ré-oxygéner une opposition en mal de repères, dans sa conquête du pouvoir. A contrario, le Ps dont la candidature à la prochaine présidentielle est sur toutes les lèvres affûte mécaniquement ses armes, par une redynamisation des ses instances et une remobilisation de ses troupes. Tout en cachant son jeu pour le profil du candidat qui portera son étendard : vraisemblablement Khalifa Sall, le maître incontesté de Dakar depuis 2009, selon certaines indiscrétions. Macky Sall n'aurait-il pas alors suffisamment de raisons pour surveiller ses arrières, d'autant qu'un troisième larron (Karim Wade, le candidat du Pds, en prison depuis mi-avril 2013) reste à l'affût ? Sud Quotidien analyse la question avec recul, tout en faisant droit au décryptage de l'analyste politique Ibrahima Bakhoum (voir par ailleurs)

Regain d'opposition contre Macky : Quand Idy joue à l'épouvantail !

Deuxième à l'élection présidentielle de 2007 (14,86 % des voix), cinquième en 2012 (7,86 % des voix), le patron de Rewmi Idrissa Seck est en passe de redessiner le visage de l'opposition.

Après avoir réorganisé les instances de son parti, l'ancien Premier ministre de Me Wade s'est engagé dans une stratégie nationale de relookage d'une image souvent incomprise des populations, mais surtout de massification de son parti, par le biais de tournées politiques dont les résultats pourraient être largement préjudiciables au pouvoir en place.

En somme, une stratégie de reconquête du pouvoir que le président Macky Sall et ses proches surveilleraient, prétend-on, comme du lait sur le feu, Histoire de ne pas laisser ce brasier couver, au point de compromettre le fauteuil sur lequel le patron de l'Apr est installé, depuis trois années déjà.

De Matam à Tambacounda, en passant par Kanel, Ranérou, Bakel ou encore Goudiry…, l'ancien Premier ministre de Wade ne semble nullement lésiner sur les moyens pour captiver le Sénégal des profondeurs, à l'image de l'actuel président de la République, Macky Sall, à la veille de la présidentielle de 2012.

Qui plus est, dans sa rhétorique extrêmement critique à l'endroit des actions du pouvoir, Idrissa Seck semble donner un nouveau souffle à une opposition plombée par la relative mise du Pds sous l'étau.

Après avoir claqué la porte de la majorité présidentielle et sévèrement brocardé l'action gouvernementale, dans les divers programmes mis en place pour redresser la barre du Sénégal, le patron de Rewmi est revenu à l'attaque, à l'issue de la première étape de sa dernière tournée nationale. En dressant tout simplement un bilan sombre de l'actuel régime, en termes d'offre éducative, de prise en charge médicale, d'accès à l'eau, d'infrastructures, de précarité…

Suffisant pour soulever, en un rien de temps, la levée de boucliers au sein de l'Apr. Hier déjà, Abdou Mbow, vice-président de l'Assemblée nationale, et Abdou Karim Sall, directeur de l'Artp et responsable apériste, pour ne citer que ceux-là, se fendaient de sorties musclées pour recadrer Idrissa Seck.

Quoi qu'il en soit, force est de noter qu'avoir longtemps empêché Me Wade de sommeiller, le patron de Rewmi joue à l'épouvantail devant le nouveau parti au pouvoir. Macky Sall devrait-il prendre à la légère ce regain d'opposition, surtout qu'il est le fait d'un leader dont la carrure, le leadership et la pointure se sont largement bonifiées, suite aux divers échecs de ses stratégies antérieures de conquête du pouvoir ?

Et surtout un leader qui a été présenté par certains médias comme l'homme le plus populaire parmi les hommes politiques qui étaient le week-end dernier à Touba, lors du Kazou Rajab.





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