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Le Président sortant en lisse avec Macky Sall pour le second tour de la présidentielle de dimanche a pris les devants face à la dernière manche de l’élection présidentielle prévue ce dimanche. Le candidat de la coalition Fal 2012 a mis en place un dispositif d’avant, pendant et d’après second tour. Sûr de remporter le scrutin, Abdoulaye Wade fait travailler les services de sécurité avec la mise en place d’un dispositif pour « contenir toutes manifestations contre sa victoire » confie notre source. Le pool de sécurité constitué depuis les scènes de violence lors de la campagne électorale du premier tour est renforcé et les services de sécurité ont procédé à des analyses de renseignements fournis par les services secrets qui ont attiré l’attention du Président de la République sur la « situation encourue à la proclamation des résultats qui lui seront défavorable.» Pour parer à toute éventualité, les services de sécurité préconisent un « maintien de l’ordre ou de rétablissement de l’ordre public en cas de troubles.» Les conseillers en sécurité du Président sortant ont exprimé leurs besoins et invité le candidat de la coalition Fal 2012 à mettre à leur disposition des moyens matériels et humains.
La situation en Casamance est prise en compte dans le dispositif sécuritaire national : « dans cette partie du pays en proie à une rébellion, le Mfdc avait mis à profit l’occupation des pouvoirs publics à organiser le scrutin du premier tour pour s’attaquer à des bases militaires dégarnies », arguent des agents de la sécurité. En vue d’éviter de pareils cas, Abdoulaye Wade a instruit hier soir les services compétents pour la dotation des ministères en charge de la sécurité de tous les moyens dont ils ont besoin pour assurer la sécurité sur le territoire national en cette période de second tour.
Le ministère de l’intérieur et des forces armées ont été sommés de tout faire « pour une bonne exécution des ordres du Président sortant », renseigne notre source. A cet effet, il n’est pas exclu de voir le quadrillage des zones de la capitale Sénégalaise jugées « névralgiques ou à sécurisation sensible», la sécurisation des domiciles des autorités étatiques, politiques et judiciaires pour une durée indéterminée…
Les filatures et les écoutes téléphoniques figurent en bonne place dans le dispositif mis en place pour le scrutin du second tour de même que la surveillance des moindres faits et gestes de « supposés perturbateurs.» D’ailleurs depuis le début de cette semaine, le dispositif d’alerte souterrain est en marche apprend-on, en outre, les services compétents épluchent les déplacements et entretiens téléphoniques des « autorités suspectes du régime libéral et de toute personne ayant promis un soulèvement populaire ou menacé de mettre le Sénégal dans une situation insurrectionnelle.»
Des mesures de sécurité en vue de contenir toute velléité de contestations des résultats en faveur d’Abdoulaye Wade sont aussi entrain d’être peaufinées avec un volet communicationnel consistant à faire passer des messages pour le respect du verdict des urnes en association avec les déclarations des chefs religieux comme supports médiatiques. Bref, c’est le branle bas au palais moins à 48 heures du vote de dimanche.
La situation en Casamance est prise en compte dans le dispositif sécuritaire national : « dans cette partie du pays en proie à une rébellion, le Mfdc avait mis à profit l’occupation des pouvoirs publics à organiser le scrutin du premier tour pour s’attaquer à des bases militaires dégarnies », arguent des agents de la sécurité. En vue d’éviter de pareils cas, Abdoulaye Wade a instruit hier soir les services compétents pour la dotation des ministères en charge de la sécurité de tous les moyens dont ils ont besoin pour assurer la sécurité sur le territoire national en cette période de second tour.
Le ministère de l’intérieur et des forces armées ont été sommés de tout faire « pour une bonne exécution des ordres du Président sortant », renseigne notre source. A cet effet, il n’est pas exclu de voir le quadrillage des zones de la capitale Sénégalaise jugées « névralgiques ou à sécurisation sensible», la sécurisation des domiciles des autorités étatiques, politiques et judiciaires pour une durée indéterminée…
Les filatures et les écoutes téléphoniques figurent en bonne place dans le dispositif mis en place pour le scrutin du second tour de même que la surveillance des moindres faits et gestes de « supposés perturbateurs.» D’ailleurs depuis le début de cette semaine, le dispositif d’alerte souterrain est en marche apprend-on, en outre, les services compétents épluchent les déplacements et entretiens téléphoniques des « autorités suspectes du régime libéral et de toute personne ayant promis un soulèvement populaire ou menacé de mettre le Sénégal dans une situation insurrectionnelle.»
Des mesures de sécurité en vue de contenir toute velléité de contestations des résultats en faveur d’Abdoulaye Wade sont aussi entrain d’être peaufinées avec un volet communicationnel consistant à faire passer des messages pour le respect du verdict des urnes en association avec les déclarations des chefs religieux comme supports médiatiques. Bref, c’est le branle bas au palais moins à 48 heures du vote de dimanche.
