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Politique

PALAIS: Reçu par Macky Sall, Sidy Lamine Niasse médiateur avec l’opposition


Jeudi 13 Novembre 2014

Comme le dit l’adage, il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Et encore ! Pour dire qu’hier, Sidy Lamine Niasse s’est mis sur son trente-et-un» pour se rendre au Palais où il a été reçu par son Excellence Macky Sall. Eh oui ! Le Mollah de Khar Yallah, le poil à gratter du pouvoir et SMS ont taillé bavette. Ça surprend un peu, compte tenu de la ligne dure «anti SMS» que développait Sidy Lamine. Mais toujours est-il qu’il semble qu’il a mis beaucoup d’eau dans son «bissap». Joint par nos soins, Sidy a déclaré que cette rencontre a été facilitée par un proche du chef de l’Etat qui est une personne en qui il a confiance. «C’est après mon passage du week-end sur Walf qu’il m’a appelé pour proposer cette rencontre et j’ai dit pourquoi pas si on peut trouver une solution pour faire respecter la Constitution», explique le boss du groupe Walf qui ajoute que SMS n’est pas son «ennemi».

«On a une divergence de vue sur certaines questions et la manière dont le pays est géré. Mais on n’est pas des ennemis», a indiqué Sidy qui précise qu’il n’est pas «un politique» et qu’il ne fait que «défendre (son) point vue». Le Mollah ajoute ensuite que depuis un très bon moment déjà, des bonnes volontés tentaient d’organiser une rencontre entre SMS et lui, mais qu’il a toujours refusé. Parce qu’il s’érige en contre pouvoir. Mais aujourd’hui que le pays est dans une situation difficile, que le camp du pouvoir et celui de l’opposition se regardent en chiens de faïence, il fallait faire quelque chose pour essayer d’arrondir les angles. D’où cette audience. «On a pris le temps de parler de l’Etat de droit, du droit de manifester, de la situation socio-économique du pays», dit-il.

Sidy Lamine Niasse qui trouve «inacceptable» l’interdiction de la manifestation programmée par le Pds le 21 novembre, souligne que le président de la République a brandi face à lui l’élément sécuritaire avec le Sommet de la Francophonie, la situation du terrorisme dans la sous région, entre autres, pour justifier une telle mesure. «Face à ces arguments, moi, j’ai essayé de montrer qu’il fallait ouvrir le couvercle de la marmite pour éviter qu’elle n’explose. On a échangé et finalement, je dois continuer ma démarche par une médiation entre le pouvoir et l’opposition», confie-t-il en clamant avoir «obtenu gain de cause quelque part. Il me reste juste quelques éléments à apporter. Et c’est en bonne voie».

Du reste, Sidy Lamine Niasse y va d’une anecdote pour dire l’espoir qu’il a de voir sa médiation aboutir : «C’est comme une femme enceinte, sauf que je n’ai pas fait une échographie pour dire que c’est un garçon ou une fille. Mais garçon ou fille, c’est ‘Jam ak Salam’ le nom du bébé qui va naître. Car garçon comme fille, il ou elle ne peut se nommer que ‘Jam ak Salaam’. Pour dire que j’ai bon espoir que cette médiation va aboutir à du positif, qu’elle va déboucher sur la paix. J’ai espoir, car les deux camps sont réceptifs et attentifs à ma démarche et tous veulent le bien du pays».

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