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Economie

Oumar Guèye : "La Pêche illégale, non déclarée et non règlementée fait perdre 150 milliards par an à notre pays"


Mardi 21 Octobre 2014

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a déclaré, mardi à Dakar, que la pêche illégale, non déclarée et non règlementée (pêche INN) cause des pertes de l’ordre de 150 milliards de francs CFA par an à l’Etat du Sénégal.

M. Guèye s'exprimait lors d’un point de presse, en marge de l’ouverture d’un atelier sur le Programme de coopération technique, organisé de concert avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

''Face à cette lourde perte, à ce grand manque à gagner pour notre pays, vous réalisez donc toute l’importance que cela requiert de renforcer nos surveillances et de corser les sanctions à l’endroit de ces bateaux pirates qui viennent piller nos ressources'', a-t-il dit à l'endroit des participants.

Le 4 janvier dernier, un bateau russe a été arraisonné pour pêche illégale dans les eaux sénégalaises, avant d’être escorté jusqu’au port de Dakar en attendant le paiement d’une taxe comprise entre 300 et 400 millions de francs CFA.

''Le nouveau code de la pêche a été transmis au secrétariat général du Gouvernement pour que le processus puisse se poursuivre. C’est un nouveau code, il passera donc par un vote à l’Assemblée nationale. Il s’agira de corser les sanctions relatives aux bateaux pirates qui viennent piller nos ressources'', a prévenu M. Guèye.

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime s’est également prononcé sur ''le rôle important de l’aquaculture et du repos biologique''.

''L’aquaculture joue un rôle extrêmement important. C’est un secteur qui va se développer dans l’avenir et il convient donc de s’en occuper de manière très appropriée pour faire en sorte que nos aquaculteurs puissent trouver des ressources dans le cadre d’un encadrement de l’Etat et avoir une production à mesure de satisfaire leurs besoins en termes de gestion des ressources, d’activités génératrices de revenus'', a-t-il dit.

''Le repos biologique, en matière de pêche, n’en est pas moins important. Il faut le mettre en corrélation avec le contexte de rareté de la ressource. Nous avons besoin de ce repos biologique qui d’ailleurs est en cours depuis le 15 octobre et prendra fin le 15 novembre. C’est une nécessité qu’il sera important d’évaluer pour voir quel est l’impact réel de ce repos biologique par rapport à la ressource'', a-t-il relevé.

APS





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