Connectez-vous
Sport

ORGANISATION DE LA CAN PAR LA GUINEE EQUATORIALE- Un soupçon de « deal » avec la Caf


Lundi 2 Février 2015

La Guinée Equatoriale, l’organisateur de la Can 2015 à la sauvette, après le désistement du Maroc, est sur le point d’être le «super favori». La Caf a passé l’éponge sur la naturalisation de certains joueurs du Nzalang Nacional, fermé l’œil sur la déprogrammation des matchs des quarts finales prévus à Mongomo et Ebebiyin pour Malabo et Bata, elle ne dit rien sur l’arbitrage maison au profit de la Guinée Equatoriale contre la Tunisie, samedi. Bref un tapis est déroulé pour le pays organisateur.
Sauf que ce n’est pas la première fois dans l’histoire du football africain. Les pays hôtes sont maitres à la maison. Le cas de la Guinée Equatoriale est spécifique. Elle a, comme le diront certains, « le beurre et l’argent du beurre ». L’arbitrage scandaleux du Mauricien, Rajindraparsad Seechurn, qui a offert le ticket qualificatif en demi–finale au Nzalang Nacional au détriment des Aigles de Carthage, samedi, lève un coin du voile sur la combine de la Caf avec le pays organisateur. La Tunisie éliminée, a le sentiment que la Guinée équatoriale est favorisée. Et a déjà prise sa décision vis-à-vis de l’instance dirigeante du football africain. Le président de la Fédération tunisienne (FTF), Wadie Jary, a démissionné dimanche de la Commission d’organisation de la Can au sein de la Caf, pour signifier son mécontentement, selon son entourage. «Ce n’est pas un vol, c’est pratiquement un viol», s’est insurgé dimanche le chef de la délégation tunisienne à Bata, Hichem Ben Omrane, auprès de l’AFP. Le Gabon en a payé les frais lors du troisième match de poule contre le Nzalang. Une qualification en quart de finale rendue possible grâce à un arbitrage maison.
Ça ne surprend personne
Cette situation ne surprend pas les observateurs les plus avisés. Elle conforte, juste et déjà les soupçons d’un deal entre la Caf et la Guinée Equatoriale. L’organisation de la Can à la sauvette à deux mois de la date échue ne pouvait se passer sans une contre partie. Celle de pousser le Nzalang Nacional.
Et pour ça, la Caf n’a pas failli à son devoir. Celui de tout laisser passer pour les beaux yeux de la Guinée Equatoriale, son sauveur. Le pays de Théodore Obiang Nguema Mbasogo cherche, tout simplement une visibilité, à travers cette Can. Il a mis tous les atouts de son côté.
La publication officielle par la Caf de la liste des 23 joueurs de la Guinée équatoriale pour la Can 2015 a provoqué un tollé planétaire. Et pour cause, 14 sur les 23 joueurs ont «115 ans» et nés à la même date (1er janvier 1900). Il s’agissait de joueurs naturalisés par la Guinée équatoriale. Une erreur que l’instance dirigeante du football africain s’est empressée de corriger, en indiquant que les dates de naissance des joueurs seront annoncées plus tard, avec la mention TBA (To Be Announced). Cela a permis à la Guinée Equatoriale de se renforcer par des joueurs de nationalités Brésilienne, portugaise et même espagnole.
Récemment, la Caf a délocalisé des matchs de quarts de finale qui devaient se jouer à Mongomo et Ebebiyin vers Malabo et Bata, parce que les autorités locales ont souhaité jouer sur un terrain avec une forte mobilisation. Mongomo qui ne semblait pas approprié à cette condition, a été remplacée par Bata où il y a une foule acquise à la cause du Nzalang National. Une telle décision dans l’histoire de la Can est une première. Ce n’est que partie remise, le pire est à venir. La Guinée Equatoriale au stade des demi-finales usera de tous ses moyens pour aller en finale. Le jeu de l’équipe n’est franchement pas à remettre en cause. Le souci ? Sans le soutien de la Caf, le Nzalang National y arrivera-t-il ?

REWMI





Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre