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Politique

Nouveau gouvernement : Première mésentente entre le Ministère de la Justice et le Sytjust


Vendredi 11 Mai 2012

Le Syndicat des Travailleurs de la Justice ( Sytjust ) est vraiment en colère contre la ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mme Aminata Touré. Et, pour cause, la ministre a décidé de barrer de la liste des postulants au corps des administrateurs des greffes, une dizaine de personnes qu’elle estime mouillées dans des dossiers judiciaires. Ousmane Diagne et compagnie, qui ont vivement contesté cette décision, se disent « extrêmement déçus ». Selon le Secrétaire général dudit syndicat, " il s’agit de la formation de greffiers en chef au niveau du Centre de formation judiciaire (Cfj) pour constituer un corps des administrateurs des greffes, tel que le permettent les nouveaux statuts.

C’était acquis et écrit noir sur blanc dans un protocole d’accord signé par le gouvernement sortant. Mais nous avons découvert sur la liste sortie le 27 avril que bon nombre de greffiers en chef, plus d’une dizaine, ne figuraient pas sur le document ministériel. En posant le problème lors de la réunion, nous pensions qu’il s’agissait d’une simple omission. Mais Mme Touré nous a fait savoir que c’est elle qui a pris la responsabilité d’enlever ces noms », a expliqué M. Diagne dans les colonnes de L’As. De l’avis de Mme la ministre, les greffiers en chef dont il est question ont été épinglés par un rapport d’audit de la Cour des Comptes, fait en 2004. Ce que les syndicalistes ont réfuté. « Nous lui avons rétorqué que ces personnes n’ont jamais été poursuivies, n’ont jamais fait l’objet de peines de prison devenues définitives et, par conséquent, disposent de leurs droits civiques », a rappelé le Secrétaire général du Sytjust. Selon L’As, Ousmane Diagne et cie ont même rappelé à la ministre que « l’actuel Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye, a un dossier pendant devant les juridictions, pour abus de confiance.

Cela n’a pas empêché Macky Sall de le nommer, sans tenir compte du prétexte fallacieux de ‘’ question d’éthique ’’. Idrissa Seck a séjourné pendant 7 mois en prison pour de gravissimes chefs d’inculpation. Pourtant il était candidat à la Présidentielle ».
SENEWEB.COM





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