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Mais Moubarack Lô qui ne ratait aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur le régime a rangé ses canons du côté du Pouvoir. D'après le Populaire, il a été nommé conseiller spécial du Premier ministre Momo Dionne. "Je suis un fonctionnaire. J’ai fait l’institut politique de Paris, j’ai fait l’école nationale d’administration, après avoir été ingénieur statisticien. J’ai été formé pour servir l’Etat, donc c’est l’Etat que je connais. Donc si à un moment donné l’Etat me demande de venir contribuer au développement du pays, je ne peux filer parce que l’Etat nous appartient à nous tous. Donc c’est d’abord un appel à la mobilisation. Je considère qu’on est en guerre, donc si on est en guerre, l’Etat te réquisitionne", explique-t-il pour justifier son retournement de casaque.
Alors est-ce à dire que Moubarack et le Président Sall ont enterré la hache de guerre ? Le nouveau conseiller spécial du PM n'a cependant pas voulu s'épandre sur leur différend. Il s'est contenté tout simplement de dire : "Moi, je ne veux pas parler politique, je suis d’abord un technicien, donc je me base strictement dans le domaine technique. L’expertise d’un haut fonctionnaire dans le domaine économique, je vais capitaliser au sein de l’Etat et ailleurs, donc il faut que je mette ça à la disposition du pays. Sinon c’est le pays qui en perd". Comment le rapprochement entre le pouvoir et lui s'est organisé ? Là aussi Moubarack donne une réponse sibylline : "C’est le résultat qui est important". Mais M. Lo devient subitement prolixe quand on lui demande en quoi consiste son boulot. "C’est d’abord un travail d’analyse, de réflexion, c’est tout ce qu’on me demande. Donc moi, depuis que je sers l’Etat, en 1993, j’ai toujours privilégié ce travail de réflexion".
Et cela, disons que c’est ma spécialité. Donc c’est avec plaisir que j’accepte. Parce que c’est un domaine sur lequel je travaille depuis plus de 20 ans. C’est la continuité du travail de réflexion, d’analyse que je fais, que ce soit au sein de l’Etat ou en dehors de l’Etat", dit-il. Mais indique-t-il : "Il n’y a pas de rupture, parce qu’il y a longtemps que je continue à réfléchir, à travers des contributions que je vous envoie, à travers des enseignements, à travers des consultations que je fais dans d’autres pays. Donc c’est tout à fait normal que le Sénégal en bénéficie". Il ajoute pour finir : "C’est l’Etat qui est important, vous savez l’Etat, ce n’est pas l’Etat de quelqu’un en particulier, mais l’Etat des sénégalais. Si vous pouvez contribuer à régler un problème, il faut venir".