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L’on continue de compter des morts à Beni. Et le week-end de Noël a été particulièrement meurtrier dans ce territoire congolais ensanglanté depuis octobre 2014 par une série de tueries ayant fait déjà plus de 700 morts.
En deux jours, samedi 24 et dimanche 25 décembre, au moins 22 personnes ont été tuées à Eringeti et dans ses environs. Le premier jour, « ils ont tué 10 civils », a déclaré Amisi Kalonda, administrateur du territoire de Beni, attribuant ce nouveau massacre aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
À l’en croire, « 12 autres corps ont été retrouvés [dimanche] dans des villages environnants » par l’armée qui poursuivait les assaillants.
Massacre à la machette
« Le mode opératoire, c’est toujours le même », selon Amisi Kalonda. Les victimes ont été tuées « à l’arme blanche et à la machette ».
Teddy Kataliko, président de la Société civile du territoire de Beni, coalition d’associations locales, a confirmé le bilan donné par l’administrateur.
« Nous ne comprenons pas » cette violence, a-t-il déclaré. « Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. »
Bilan évolutif
Selon un prêtre du diocèse catholique de Beni-Butembo, l’attaque a fait « 27 morts » parmi la population et a créé la panique, poussant des habitants à fuir. « Le bilan macabre est en train d’évoluer […] au fur et à mesure qu’on découvre des corps dans la forêt » aux abords de la ville, a-t-il précisé.
« Les cultes [de la nuit de Noël] n’ont pas été tellement perturbés » par l’attaque, a dit le prêtre car, « du fait de l’insécurité, la messe de minuit est célébrée de manière anticipée, vers 15 ou 16 heures », avant la tombée de la nuit. Mais « les gens n’ont pas fêté Noël comme à l’accoutumée » après la messe.
Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la région, a déclaré quant à lui que les soldats avaient « tué quatre rebelles ADF », et que la traque des agresseurs se poursuivait.
Selon l’armée, une autre attaque a visé la ville d’Oicha, plus au sud, à partir de 16 heures (14 heures TU), dimanche et était encore en cours vers 19h45.
En deux jours, samedi 24 et dimanche 25 décembre, au moins 22 personnes ont été tuées à Eringeti et dans ses environs. Le premier jour, « ils ont tué 10 civils », a déclaré Amisi Kalonda, administrateur du territoire de Beni, attribuant ce nouveau massacre aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
À l’en croire, « 12 autres corps ont été retrouvés [dimanche] dans des villages environnants » par l’armée qui poursuivait les assaillants.
Massacre à la machette
« Le mode opératoire, c’est toujours le même », selon Amisi Kalonda. Les victimes ont été tuées « à l’arme blanche et à la machette ».
Teddy Kataliko, président de la Société civile du territoire de Beni, coalition d’associations locales, a confirmé le bilan donné par l’administrateur.
« Nous ne comprenons pas » cette violence, a-t-il déclaré. « Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. »
Bilan évolutif
Selon un prêtre du diocèse catholique de Beni-Butembo, l’attaque a fait « 27 morts » parmi la population et a créé la panique, poussant des habitants à fuir. « Le bilan macabre est en train d’évoluer […] au fur et à mesure qu’on découvre des corps dans la forêt » aux abords de la ville, a-t-il précisé.
« Les cultes [de la nuit de Noël] n’ont pas été tellement perturbés » par l’attaque, a dit le prêtre car, « du fait de l’insécurité, la messe de minuit est célébrée de manière anticipée, vers 15 ou 16 heures », avant la tombée de la nuit. Mais « les gens n’ont pas fêté Noël comme à l’accoutumée » après la messe.
Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la région, a déclaré quant à lui que les soldats avaient « tué quatre rebelles ADF », et que la traque des agresseurs se poursuivait.
Selon l’armée, une autre attaque a visé la ville d’Oicha, plus au sud, à partir de 16 heures (14 heures TU), dimanche et était encore en cours vers 19h45.