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Nicolas Anelka : Ses confidences sur l’Islam et les discriminations en France !


Mardi 31 Mars 2015

Après une pige de quelques mois en Inde, Nicolas Anelka continue son tour du monde de la planète football et a posé ses valises, depuis le début de l’année, en Algérie. Devenu consultant pour un club d’Alger, l’ancien attaquant de l’équipe de France a décidé de se livrer à Al Arabiya. Il se confie sur sa nouvelle vie, l’Islam et les discriminations raciales dans l’Hexagone.

Il se fait rare dans les médias, mais quand il s’exprime, Nicolas Anelka dit tout haut ce qu’il pense. Aujourd’hui, en Algérie, l’enfant terrible du football français officie désormais en tant que consultant pour un club d’Alger, le NA Hussein Dey. Un choix qui a sonné comme une évidence pour l’ancien joueur du PSG, d’Arsenal ou encore du Real Madrid.

« Je suis fasciné par l’histoire coloniale entre la France et l’Algérie et j’ai toujours voulu visiter ce pays. C’est un pays qui m’a toujours impressionné. Travailler pour le NA Hussein Dey est une excellente occasion de mieux le connaître ! », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Al Arabiya. En janvier dernier, la Fédération algérienne de football avait refusé que Nicolas Anelka joue pour ce club.

Une affection envers ce pays qui remonte à sa jeunesse. « J’ai une affinité avec l’Algérie, parce que j’ai grandi avec beaucoup d’amis algériens en banlieue parisienne (Trappes, NDLR). Nous avons beaucoup de choses communes, notamment l’Islam. »

« MA CONVERSION N’A PAS CHANGÉ MA VIE »

Conscient depuis toujours que l’Islam est sa religion, Nicolas Anelka s’est converti à l’âge de 16 ans, comme il l’explique : « En fait, les gens me disaient que j’avais un caractère algérien. J’ai été très touché parce que c’est un peuple très fier. Je suis fier, mais pas arrogant. Au-delà de l’aspect fraternel, ma conversion n’a pas changé ma vie. Je vivais déjà avec les mêmes principes – être juste, avoir des valeurs… J’avais l’habitude de jeûner pendant le ramadan parce que j’admirais les musulmans autour de moi qui jeûnaient. Je me suis converti car j’avais la certitude sur ce que l’Islam était pour moi. J’ai senti cette relation avec Dieu. J’ai eu la conviction dans mon cœur que c’était ma religion. »

« CE NIVEAU DE DISCRIMINATION EST INACCEPTABLE »

Puis, Nicolas Anelka fait un constat amer de la situation de ses compatriotes, issus de l’immigration, dans l’Hexagone. « Les Français d’origine nord-africaine tentent de réussir, mais la société française les maintient en échec. Il y a beaucoup d’obstacles. Par exemple, si vous envoyez un CV avec le mauvais code postal et un nom à consonance musulmane, alors vous ne serez pas considéré et vous n’obtiendrez pas un emploi. C’est seulement en France que vous avez besoin de cacher votre nom et la photo dans l’espoir de trouver du travail. Ce niveau de discrimination est inacceptable. »

Enfin l’ancien attaquant de l’équipe de France reconnaît que le football est un véritable ascenseur social, mais que c’est très dur d’atteindre le haut du panier. « Le football est ouvert à tous, particulièrement à des gens qui, comme moi, ont grandi en banlieue parisienne. C’est un jeu populaire et qui donne aux gens une chance de réussir. Plus de 90 % des footballeurs sont d’origine modeste. C’est très égalitaire, mais vous devez être l’un des meilleurs pour réussir. Il y a énormément de joueurs. Or, très peu d’entre eux parviennent à évoluer au plus haut niveau. C’est incroyablement difficile. »

GFM





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