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Moustapha Diakhaté, Président du groupe parlementaire BBY: La leçon qu'il faut tirer du limogeage de Mimi Touré!


Mardi 22 Juillet 2014

SENXIBAR- Moustapha Diakhaté, le Président du groupe Benno bokk yaakaar à l’Assemblée nationale épluche l'actualité politique. Dans une interview accordée au site seneplus, le responsable politique de l'Alliance pour la République(APR) est revenu en large sur le limogeage de l'ancien premier ministre, Aminata Touré. Selon M. Diakhaté " Quand le Président la nommait, il n’a demandé la permission à qui que ce soit. Quand un Président veut se séparer de son Premier ministre, il ne demande l’autorisation à qui que ce soit. Maintenant en tant qu’humain, madame Aminata Touré est une amie que j’ai connue sous l’ombre de Macky Sall, quand elle était ministre de la Justice ensuite Premier ministre. On a travaillé ensemble pour que les attentes du pays soient satisfaites. Je l’ai quitté il y a moins de trente minutes, avant de venir ici (dimanche 20 juillet, Ndlr). Je souhaite qu’elle retrouve de l’espace dans la nouvelle alternance. Elle a un rôle à jouer. Maintenant au Sénégal, chaque fois que quelqu’un est limogé, ses partisans déclarent la guerre au Président, ça c’est un manque de culture républicaine. C’est un attentat aux principes de la République. Lorsque le chef de l’État prend une décision la seule question qui vaille est : est-ce légal ? Dès lors que son acte est légal, il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures. Il n’y a rien de plus normal qu’un Président limoge un Premier ministre. L’autre leçon qu’on devrait tirer du limogeage d’Aminata Touré, d’autres ministres et, peut-être, plus tard de directeurs généraux, c’est que quand un acteur public prend le pari d’aller soumettre sa légitimité aux populations, s’il est sanctionné par une défaite électorale, il n’a pas à attendre d’être limogé ; il doit lui-même présenter sa démission. C’est une pratique courante dans toutes les démocraties. Quand les électeurs désavouent un acteur politique, celui-ci doit céder sa place à d’autres qui ont une nouvelle légitimité. Sinon si gagner ou perdre une élection signifie la même chose, il ne sert à rien de soumettre sa légitimité aux populations. À partir de là, les élections perdent leur sens parce que fondamentalement une élection est un processus par lequel les populations désignent ceux qui les représentent dans l’espace public, ceux à qui elles confient des responsabilités.





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