Moustapha Cissé Lo : « Si Sidi Lamine Niass est un musulman qu’il vous indique la…

Moustapha Cissé Lo : « Si Sidi Lamine Niass est un musulman qu’il vous indique la somme qu’il a reçue quand on a saccagé Walfadjri »



Le vice président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Cissé Lo, toujours égal à lui-même, a encore parlé. En effet, le responsable politique persiste et signe : « je réclame un milliard à l’Etat du Sénégal ». Selon lui, il est dans ses droits de réclamer cet argent, car il a subi un préjudice et c’est à l’Etat de le réparer car, c’est de sa responsabilité. Ainsi, dira-t-il, « depuis des années, on parle de terrorisme dans le monde entier, mais un acte terroriste ne peut pas être pire que de vandaliser la maison d’autrui, lui voler ses biens en plein jour. Cela ne doit pas exister dans un Etat de droit, où il y a de la sécurité. »
Le vice président de l’Assemblée Nationale estime que ce qui s’est passé au Sénégal le 20 juin, était une première « si c’était dans un autre pays, les coupables seraient emprisonnés à vie. Et pour mon cas, les coupables ont été identifiés, et ils sont libres pour je ne sais quelles raisons! »
Cissé Lo n’a pas manqué de lancer des piques au président du Groupe Walfadjri, « certains jugent que je ne dois pas réclamer 1 milliard à l’Etat du Sénégal, mais pour rappel, quand on a saccagé les locaux d’une maison de presse (Walfadjri), le directeur a reçu des milliards et personne n’en a parlé. Demandez à Sidi Lamine Niass combien il avait reçu de l’Etat du Sénégal à l’époque avant de clore le débat sur sa télévision saccagée. Si c’est un musulman qu’il vous indique la somme.»
Moustapha Cissé Lo a soutenu par ailleurs que si l’Etat du Sénégal ne lui paie pas, il doit emprisonner tous les coupables. « On met beaucoup d’argent pour avoir la paix en Casamance, donc dans ce contexte de recherche de la paix, l’Etat n’a qu’à réparer le préjudice que j’ai subi. Cela fait un an que je suis à l’écoute et je ne vais pas me laisser faire car on a détruit mes biens… » Moustapha Cissé Lo était à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de la CDEAO sur le phénomène des enfants de la rue en Afrique de l’Ouest.

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