-
Bande des filaos : la Cour suprême se penche sur le décret de Macky Sall
-
GAMBIE : Le Président Diomaye explique pourquoi il a réservé sa première sortie à la Mauritanie
-
Sortie du franc CFA : ce que Felwine Sarr conseille à Diomaye Faye
-
Motion de censure : la réponse sèche d’Abdou Mbow à Moustapha Sarré
-
«94 milliards» et Prodac : la grosse annonce de l’homme qui murmure à l’oreille de Sonko
Entre Diouf, Senghor, Wade et Macky, c’est le dernier, Macky Sall, qui «a eu plus de volonté en termes d’actes posés, mais aussi en termes d’actions menées pour les quatre années qu’il a passées au pouvoir», reconnait-il d'emblée, avant de dresser les limites objectives d’un programme économique qui ne fera pas long feu, selon lui. «Le Pse ne répond pas aux objectifs de lutte contre le chômage de masse» «Le Président de la République va plus vite que le Pse. Il a créé le Pudc, des pistes ont été accomplies au niveau local. Dans mon village, j’ai vu une route en latérite qui a été construite en un laps de temps.
Je vois que le chef de l’Etat est beaucoup plus rapide que le Pse», fait constater l’enseignant-chercheur. Dans les colonnes du journal, Mounirou Ndiaye se lâche : «Le Pse, critique-t-il, est un plan qui ne peut pas répondre aux objectifs d’accélération de création de richesses et de lutte contre le chômage de masse (…) dans notre pays. Il faut une autre approche qui ne soit pas basée sur l’endettement, qui ne soit pas basée sur les cabinets étrangers ou sur l’ego personnel des gens ; mais qui soit basée sur une observation des réalités du pays».
«L’émergence est un processus, pas un document qu’on vend pour obtenir des financements» Mourirou Ndiaye s’empresse de préciser : «Ce n’est pas moi qui ai critiqué le Pse. Il a été critiqué par des économistes de renom. Samir Amine a dit que le Pse était de la fumée. Moubarack Lô a dit que l’horizon Pse était trop lointain qu’on avait besoin de fixer des délais. Le sociologue Aliou Sall a dit qu’on ne peut pas souscrire l’émergence dans un horizon temporel. Il a aussi dit que l’émergence est un processus, ce n’est pas un document qu’on vend pour obtenir des financements.
Le Pr Mostapha Kassé a bien dit que le Pse pouvait dire mieux, Donc ce n’est pas moi qui suis le premier à critiquer le Pse», se dédouane-t-il. Pour dire que «Le Pse est un document qui ne dit pas la qualité. Aujourd’ui, imposer un riz mal traité aux Sénégalais, est-ce que c’est régler l’affaire ? C’est noble de vouloir atteindre l’autosuffisance en riz ou en oignon, mais il faut le faire avec la manière, il ne faut pas se précipiter. Il ne faut pas bloquer les importations de riz et créer des pénuries inutilement. Il faut que le président vérifie que la production voulue est atteinte et que le traitement qui devait se faire est fait», recommande encore l’économiste.