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Société

Mort Bassirou Faye : « Laissons l’enquête se dérouler » (Ministère de l’Intérieur)


Mercredi 20 Août 2014

Les précisions de l’adjudant-chef, Mbaye Sady Diop non moins porte-parole du ministère de l’Intérieur : «Sur la base simplement de deux témoignages, on ne peut pas incriminer quelqu’un. Pour le moment laissons l’enquête se dérouler et à l’issue de laquelle, on pourra tirer les leçons et dire qui a été l’auteur ». D’autant plus que, « ça peut être un auteur ou des auteurs ». Cela dit, précise-t-il, «le maintien de l’ordre au Sénégal est apprécié au-delà même de nos frontières. Aujourd’hui vous allez en Haïti, au Congo, en Côte d’Ivoire et ailleurs, il y a des groupes de policiers et de gendarmes qui sont là-bas pour maintenir l’ordre ». Mais, « il peut arriver que dans toute manifestation » qu’’adviennent « des choses qu’on n’aurait pas souhaité comme la mort de cet étudiant (Bassirou Faye) ».


Selon les services d’Abdoulaye Daouda Diallo, « s’il s’agit réellement de bavure, c’est à condamner ». Toutefois, «ce qui se passe aujourd’hui, c’est quand il y a une affaire pareille,…on voudrait que tous les policiers sénégalais soient enlevés de la police mais un problème d’insécurité va se poser ». «Il est arrivé une affaire qui est actuellement entre les mains de la justice », l’adjudant-chef sur les ondes de la Rfm d’inviter à ce qu’on «laisse la justice jouer son rôle et à l’issue de l’enquête, la procédure pénale, on pourra se faire une religion en se disant voilà ce qui est arrivé ».


Selon le porte-parole d’Abdoulaye Daouda Diallo, « quel que soit l’intention qu’on a, quand on est sur le terrain, c’est d’abord quelque chose qu’on vient faire pour maintenir l’ordre ». Dès lors, « quand quelqu’un est devant vous, vous devez pouvoir très calmement, l’arrêter si vous avez envie de l’arrêter ».


Et l’adjudant-chef de poursuivre qu’à leur niveau, « on ne parle plus simplement de maintien de l’ordre mais maintien de l’ordre en démocratie ». Cela veut dire qu’ «il y a une gestion des choses que nous allons faire » car dans la formation, il y a l’intervention « des partenaires » tels que la France, les Etats-Unis et autres,… ». Répétant son appel à attendre les résultats de l’enquête, Mbaye Sady Diop ne manque pas de rappeler que lors des événements du 23 juin 2011, ce sont les mêmes forces de l’ordre «qui recevaient des briques ».





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