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Politique

Menaces contre Podor et Matam : Le Fouta se rebelle contre Wade


Vendredi 23 Mars 2012

Les menaces de Wade contre le Fouta risquent de créer un effet boomerang. C’est, en effet, une véritable rébellion qui est en train de se préparer contre lui à la veille du second tour.


Menaces contre Podor et Matam : Le Fouta se rebelle contre Wade
Avant-hier, Me Wade a menacé de ses foudres le département de Podor et la région de Matam si ceux-ci ne votent pas pour lui au second tour. S’il est réélu sans leur apport, il va arrêter tous les chantiers qu’il y avait ouverts. Le président de la République ne s’est pas limité en si…mauvais chemin. Selon des informations en possession de Wal Fadjri, le président sortant et candidat des Fal 2012 a refusé de donner des moyens de campagne aux responsables locaux de son parti, craignant qu’ils n’utilisent lesdits moyens à des fins autres que celles de sa victoire. Outrés par tant d’’inélégance’ à leur endroit, des responsables politiques de Podor ont quitté Dakar hier pour le Fouta. Là-bas, ils comptent, selon leurs dires, ‘faire une déclaration contre Wade’. Vont-ils s’abstenir de voter ou, simplement, soutenir Macky Sall ? Nos interlocuteurs restent laconiques quant à leur attitude.
A Matam, les populations disent attendre de pied ferme le jour du second tour de l'élection présidentielle prévue ce dimanche pour sanctionner Wade. ‘Nos cartes sont nos armes et nous allons voter le dimanche prochain pour choisir un nouveau président’, déclare Diatou Bâ, une dame croisée dans les rues de Matam.
D’ailleurs, par rapport aux réalisations, beaucoup ne partagent pas la même analyse que le chef de l’Etat. Pour Baïdy Fall, ‘c'est vrai que c'est sous le magistère de Abdoulaye Wade que Matam est devenue une région. Mais, jusque-là nous attendons les mesures d'accompagnement car les populations n'en ont toujours pas bénéficié’. Pis, ‘malgré ses déclarations, il n'existe pas d'infrastructures de taille qui fassent que Matam puisse rivaliser avec les autres régions du pays’, déclare Abdou Ndao de Gourel Serigne. Surtout que, selon ce dernier, Me Wade ‘a voulu jeter de la poudre aux yeux des populations de la commune’. En effet, informe-t-il, ‘depuis le premier coup de pioche du chantier qui devait abriter la réhabilitation des trois ponts reliant la commune de Matam à celle de Ourossogui, les travaux n'ont toujours pas démarré. D'ailleurs, sur place, il est facile de constater l'absence des Chinois qui devaient conduire le chantier’.
Dans cette région qui reste enclavée huit mois sur douze, les véhicules gros porteurs ne peuvent pas accéder dans la commune de Matam. Pis, certaines marchandises parviennent difficilement à pénétrer dans la ville. Une situation qui constitue un véritable casse-tête chinois pour les populations de cette localité.
Tout ceci fait que les populations de Matam, qui disent ne rien perdre de la défaite de Wade comptent utiliser ce qu’ils appellent leur ‘arme’ pour changer le locataire du palais de la République, dimanche prochain.
WALF.SN




1.Posté par AGEROUTE le 23/03/2012 13:15
La vérité sur les chantiers de TOUBA
Tout à démarré en 1990 quelques mois après l’accession au khalifat de Serigne Saliou Mbacké.
Le démarrage des travaux d’aménagement de la forêt de Khelcom a coïncidé avec le renforcement de la route Thiénaba-Keur Saër et Diourbel Mbacké.
Le défunt khalif a suivi personnellement les travaux et s’était engagé sur tous les choix qui ont été faits.
On se rappelle de l’invective qu’il avait lancée au Président Diouf qui était venu lui rendre visite et qui voulait lui faire croire que les travaux avaient commencé alors qu’il n’en était rien.
A la fin de ces chantiers de travaux routiers, Serigne Saliou avait demandé à un de ses talibés spécialisé dans les travaux d’infrastructures routières de commencer à réfléchir sur un méga- projet d’aménagement de la ville sainte de Touba qui commençait à se peupler à une vitesse extraordinaire.
Concomitamment un projet de lotissement de 40 000 terrains a été initié. On était dans les années 1995.
La construction de la piste menant au village de Ndiourour et l’axe Résidence Ndiouga Kébé- Touba Fall a été entamée d’autant que cet axe permettait de desservir Dianatou Marwane et le domicile de Béthio Thioune alors président de la communauté rurale de Touba.
Sur demande de Serigne Saliou, les études d’un vaste programme de voirie et d’hydraulique urbaine a été initié et mené dans la plus grande discrétion en même temps que les travaux de rénovation, extension et confortement de la grande mosquée.
En 2000 au moment du...

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