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Me El hadj Diouf sur le brulot : «C'est un procès en sorcellerie qu'on est en train de faire au Colonel Ndaw»


Mercredi 23 Juillet 2014

La tournure prise par l'affaire du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw du nom de l'ancien N°2 de la gendarmerie nationale - qui a commis un brûlot qui n'en finit pas de défrayer la chronique - a suscité, hier, la réaction de Me El Hadji Diouf. L'avocat dénonce un «procès en sorcellerie contre le Colonel Ndaw.

La sortie du ministre des Forces armées, Augustin Tine, annonçant des sanctions contre le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, auteur du brûlot «Pour l'honneur de la gendarmerie sénégalaise», «est une sortie très malheureuse». C'est la conviction de Me El Hadji Diouf, avocat à la Cour. «Il nous parle de violation de l'obligation de réserve et de trahison. Qu'est-ce que c'est que l'obligation de réserve ? Qu'est-ce que c'est que la trahison ? Qui a été trahi par le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw ? Face à l'intérêt supérieur de la nation, il n'y a point d'obligation de réserve», martèle le leader du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp).

«L'obligation de réserve ne signifie pas l'impossibilité de dénoncer des délits ou des crimes»
Poursuivant son propos, Me Diouf - que nous avons joint par téléphone, hier - assène : «Dénoncer des comportements, des délits, une escroquerie, arrêter des périls, faire cesser des troubles, est-ce une violation de l'obligation de réserve? Est-ce que, sous prétexte de l'obligation de réserve, un militaire doit cacher des crimes ou des délits ? Est-ce qu'un militaire peut se soustraire à la loi en refusant de dénoncer des délits ?Je dis non». Et de s'expliquer : «La loi est impersonnelle et générale. Elle ne dit pas que les militaires sont épargnés et qu'ils ne doivent pas dénoncer leurs camarades.
Et cette loi est supérieure à l'obligation de réserve. L'obligation de réserve ne signifie pas l'impossibilité de dénoncer des irrégularités, des délits ou des crimes. La non-dénonciation d'un délit ou d'un crime constitue un délit. La loi, elle-même, a créé le délit de non-dénonciation de crimes ou de délits. Toute personne informée d'un délit ou d'un crime doit dénoncer l'auteur de ce délit ou de ce crime».

«Le pouvoir est allé trop vite en besogne»

Pour ce juriste, «le pouvoir est allé trop vite en besogne dans cette affaire». «Ils n'ont rien compris. On ne dit pas ce qui est prévu contre le Général Fall et les autres accusés, si les faits avancés par le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw sont avérés. Qu'est-ce qui est prévu contre eux, si le Colonel a raison. C'est ça qui intéresse les Sénégalais». «Il n'y a pas de secrets d'Etat dans le livre. Il a révélé des choses qui étaient gardées jalousement et qui constituent des délits et des crimes», souligne Me El Hadji Diouf qui estime qu'une enquête interne ne donnera rien.

Le chef de file du Ptp considère qu'«il faut laisser le soin à la justice sénégalaise de trancher». «On nous parle d'une Commission d'enquête parlementaire. Mais, c'est vraiment du sabotage. C'est une affaire tellement sérieuse que la justice doit être saisie pour que nul n'en ignore. Les Sénégalais doivent savoir où va leur argent, qui a détourné quoi ? Il faut que les gens dénoncent les délits et les crimes». «Qu'on nous dise ce qui est prévu contre les accusés, si les faits sont avérés. Maintenant, si les faits ne sont pas avérés, le Colonel Ndaw pourrait être poursuivi pour diffamation. La justice doit faire son travail», conclut Me El Hadji Diouf.

DAKARACTU






1.Posté par Mané Moussa de la Cellule de Communication ASS-Kaw France le 24/07/2014 12:57
Bon, on revient à nouveau sur les traces de Jules Souleymane Diop avec ses balivernes en wolof, de Latif Coulibaly avec ses pamphlets sans rire, les grands mensonges de Dansokho avec ses 2000 milliards planqués dans les banques Européennes. Et apparemment, on a toujours rien compris des partitions qui sont distribuées, distillées à petites doses homéopathiques qui distraient les naïfs, les simplets parce que les intellectuels ne jouent pas leur rôle pour que la république et l'Etat soient infestés de saltimbanques. Quand on observe les écrits de nos affubalateurs écrivains Sénégalais, on remarque aisément que nos dialectes ont été traduits littéralement en Français pour convaincre les auditeurs. En effet, nos dialectes ont la particularité de l'affirmation, d'accusations ou de flatteries sans éléments de preuves, et le Sénégalais gobe tout sans vérifications. Lorsqe le colonel Abdoulaye Aziz Ndao évoque ses faits d'armes car c'est de bien de celà qu'il s'agit; lui seul est au centre de la résolution des problèmes qui font trembler la république, il est le héros alors que tous les autres officiers ne sont que des benêts qui ont été élevés à des grades qu'ils ne méritent pas. Et dire que la France, notre puissance de tutelle non officielle avait un contingent de militaires qui n'avaient rien vu de cette tentative de coup d'état? Allons, qui peut me dire qu'un coup d'état se soit préparé, que le Président WADE l'ait pris en compte, et qu'il n'ait pas informé ou vérifié l'info...

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