Connectez-vous
Senxibar

Me Amadou Sall sur la rencontre de Genève sur l'affaire Karim Wade: "L’Etat en sortira humilié"


Mercredi 2 Septembre 2015

Une humiliation. Voilà ce que l’Etat du Sénégal va récolter, lors de la rencontre de Genève sur l’affaire Karim Wade. C’est la conviction de Me El Hadji Amadou Sall, membre du pool d’avocats de l’ancien ministre d’Etat.

La rencontre de deux jours, prévue entre les représentants de l’Etat du Sénégal et le Groupe de travail des Nations-Unies sur les détentions arbitraires, sur l’affaire Karim Wade, à Genève, et à laquelle prendront part les conseils de la partie civile et de la défense, ne laisse pas insensible Me El Hadji Amadou Sall.
Ce dernier qui fait partie des avocats de l’ancien tout-puissant ministre d’Etat dit ne pas comprendre les agissements de l’Etat dans l’affaire Karim Wade.
Joint par téléphone, hier, l’ancien Garde des Sceaux a, d’abord, déclaré : «Je ne peux faire de commentaire. Attendons la fin de la rencontre. Je ne comprends pas tout le débat que l’Etat en fait. L’Etat est en train de délirer en pensant que le Groupe de travail va revenir sur sa décision, il en sortira humilié».
Avant de préciser : «Sur l’ordre du jour de cette rencontre, il n’est pas question d’un réexamen. L’Etat se trompe, le Groupe de travail statue sur le suivi. Ils ont donné un avis, ils vont statuer sur le suivi de leur avis».
Enfonçant le clou, Me El Hadji Amadou Sall martèle : «L’Etat veut recevoir des claques de partout, et il va recevoir des claques de partout. Parce que le Groupe de travail, contrairement à ce que l’on dit, le Groupe de travail ne se réunit pas pour apprécier à nouveau la décision qui a été prise. Le Groupe de travail statue sur le suivi de sa décision».
A l’en croire, «c’est ça l’enjeu de Genève. Il n’y a pas de réexamen. Donc, l’Etat ne peut rien faire capoter. Ils sont là pour voir est-ce qu’ils vont suivre ou est-ce qu’ils ne vont pas suivre ? La décision est prise. Comment on va l’appliquer ? C’est ça. C’est l’application qui est en jeu. L’Etat va là-bas pour tourner le dos et recevoir des fouets».
Pour le responsable libéral, «ce que l’Etat fait, c’est de la communication».
Sûr de leur fait, Me El Hadji Amadou Sall tonne : «On va bien les frapper là-bas, et quand la décision sortira, vous allez voir».
La rencontre susmentionnée se tiendra, en marge du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, prévu du 2 au 14 septembre prochain à Genève.
Ce sera l’occasion pour chaque camp de livrer ses arguments devant la structure précitée

SENVIDEO





Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre