Connectez-vous
Politique

Mbaye Jacques Diop : "Rien ne justifie actuellement une nouvelle Constitution"


Jeudi 27 Février 2014

Le secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC), Mbaye Jacques Diop, a estimé, dans un communiqué transmis jeudi à l'APS, que "rien ne justifie" actuellement l’élaboration d’une "nouvelle constitution", estimant qu’aucune crise ne secoue le Sénégal.

La Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) a remis, il y a près de deux semaines, son rapport assorti d'un avant-projet de Constitution au chef de l'Etat, Macky Sall.

Mais cette démarche consistant à suggérer une nouvelle loi fondamentale a suscité de vives critiques dans les rangs de l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir).

Le président de la République, Macky Sall, est lui-même monté au créneau pour commenter le rapport, à l'occasion de sa visite officielle en Chine, prévenant qu'il n'en retiendrait que ce qu'il jugera bon.

Jeudi, l'ancien maire de Rufisque, Mbaye Jacques Diop, a joint sa voix, à celles des détracteurs de l'avant-projet de Constitution.

‘‘On ne change pas de constitution dans un contexte de non-crise. Toutes les grandes démocraties modernes se caractérisent par leur stabilité constitutionnelle. L’avènement d’une nouvelle constitution ne peut, donc, être un acte banal’’, a-t-il dit.

Appréciant les propositions de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), il a estimé que ‘‘des réformes (institutionnelles) s’imposent’’. Et il est, selon lui, ‘‘opportun de s’activer à les réaliser’’.

Il a aussi plaidé pour une meilleure implication des partis politiques dans les travaux de la CNRI, déplorant le fait ‘‘qu’il n’y ait pas eu de concertations larges’’ avec les acteurs politiques plus ou moins, tenus selon lui ‘‘à l’écart des travaux (de la CNRI)’’.

Il a, en outre, réitéré sa demande d’un report des élections locales face notamment aux difficultés qu’éprouvent actuellement les partis politiques à s’entendre sur le nouveau code électoral.

‘‘Face aux blocages répétés de la commission de revue du code électoral, le PPC réitère sa demande proposant un report des élections locales jusqu’en mars 2015, afin que la sérénité prévale et que le consensus, comme les années précédentes, ouvre la voie vers des consultations électorales apaisées’’, a-t-il suggéré

APS





Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre