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Mbagnick Diop, Président du Meds, sur les attaques contre les Cauris d’or : » C’est de la jalousie «

Jeudi 13 Novembre 2014

Connu pour son commerce facile et sa grande courtoisie, le Président du Mouvement des Entreprises du Sénégal (Meds) a été surpris, mais pas choqué, par le lynchage médiatique qui a escorté la fin de la dixième édition des Cauris d’or. En homme serein et préoccupé par le développement du Sénégal, Mbagnick Diop répond aux Cassandre. Mais sans trop s’attarder, comme il dit » sur ces gens là qui ne font rien et qui tirent sur tout ce qui bouge ». Entretien.
Président Mbagnick Diop, vous avez bouclé la dixième édition des Cauris d’or. Comment appréciez vous cette dixième nuit de célébration de l’Excellence au Sénégal ?
Une totale satisfaction. Vous savez, les Cauris d’or ont été appuyés et cautionnés par le chef de l’Etat le Président Macky Sall. Il nous a fait l’honneur d’en être le parrain et devait même présider la cérémonie. Mais il a eu un empêchement de dernière minute. On a eu son apport, celui du Premier ministre, du ministre de l’Economie et des finances et de l’ensemble du gouvernement. Je pense qu’aujourd’hui, les Cauris ont atteint une dimension qui dépasse largement le cadre du Sénégal. Nous sommes en train de vendre l’image du pays. Aujourd’hui, c’est l’image du Sénégal que nous projetons à l’extérieur. A l’issue de cette dixième édition des Cauris d’or on ne peut éprouver que de la fierté. Fierté parce que c’est l’Excellence qui est magnifiée. Vous savez, c’est important que les Cauris soient comme a suggéré le Président Hadjibou Soumaré qu’ils soient. C’est la première cérémonie de distinction dans le continent et cela est important à souligner. Mais son organisation est très difficile et c’est pourquoi j’en profite pour féliciter ceux qui, nombreux se sont associés en amont et en aval au travail de préparation et d’organisation. Nous sommes dans un environnement en perpétuel mouvement et un pays comme le Sénégal ne peut rester accroché à ses vielles certitudes. C’est pourquoi devant cette lente évolution des idées le Meds pose des actes en faveur des entreprises.. D’où le concept universel des Cauris d’or qui fédère les décideurs économiques et financiers, les politiques, les scientifiques, les acteurs culturels, les leader d’opinion, les institutions internationales.
Pourtant, des voix discordantes se sont élevées pour fustiger le fait que certains ont acheté des tickets et n’ont pas eu accès dans la salle…
C’est bien de me donner l’occasion d’y répondre. Vous savez, au Sénégal, comme je le dis souvent, on a tendance à étouffer les audaces et les talents. Lorsqu’on fait une organisation sans faute, comme avec les Cauris d’or, il y’a toujours quelques snipeurs pour tirer sur tout ce qui bouge. Sur ceux qui disent qu’ils ont acheté leurs cartons et n’ont pas eu accès à la salle, j’ai constaté depuis l’année dernière que malgré les cartons d’invitation, avec trois étoiles rouges, la mise en place se termine à 20 heures et il y’a des gens qui débarquent à 22 heures ou à 23 heures. C’est incorrecte déjà. Ensuite 90 % des gens qui détiennent des cartons, ce sont des invités, des personnes qui n’ont pas déboursé un rond. Il n’y a que 10% des cartons qui sont tarifés et ce sont nos partenaires techniques et financiers qui les achètent. C’est à dire que ces cartons ne sont donnés qu’aux personnes (morales et physiques) qui nous soutiennent financièrement. Donc 90% des cartons qui sont produits pour la soirée sont gratuits et la majeur partie des gens qui sont là, qui rodent à gauche et à droite sont des invités et qui ne sont pas venus à l’heure. Je ne peux pas faire plus, on a essayé de réagir, on a essayé d’impliquer tout le monde parce que la soirée des Cauris d’or depuis le début est faite pour récompenser les entreprises les plus performantes, les plus innovantes, les entreprises émergentes, les meilleurs managers hommes et femmes. Donc c’est une cérémonie élitiste. On a voulu ouvrir un peu c’est pourquoi on lance énormément d’invitations. Malheureusement ce sont ces invités qui viennent ou qui revendent leurs cartons qui vont devant les caméras pour dire qu’ils ont acheté leurs cartons et n’ont pas eu accès à la salle. Je mets au défi une seule personne qui a un carton tarifé et qui n’a pas accédé à la salle. Cela n’existe pas. On tente de jeter le discrédit sur un succès, sur une organisation que le tout Sénégal devait soutenir. Si les Américains ont réussi à faire des Oscars, c’est parce qu’ils sont solidaires. C’est pareil en France avec le Festival de Cannes et au Burkina avec le Fespaco de Ouaga. Mais au Sénégal… Pourtant on a réussi à installer les Cauris d’or dans l’agenda du monde et cela est prouvé partout. On a eu la star planétaire, Youssou Ndour, le président de la République. On a eu les plus grandes sommités du monde économique et financier. Mais au lieu d’être fier, en se disant que c’est un sénégalais qui a réussi a instaurer ce concept qui depuis dix ans fédère l’excellence, on essaie de nous mettre des bâtons dans les roues. C’est de la jalousie et quand on s’attarde sur ces gens là, on n’a plus envie de travailler. C’est pourquoi j’ai décidé qu’on revienne au calendrier initiale des Cauris d’or qui se tenait le premier samedi du mois de mai. Je vais aussi faire en sorte que le prix des cartons soit triplé. On va multiplier par trois le tarif des couverts pour exclure tout ce monde là. Comme ça cela va rester une affaire privée pour les entreprises qui font des résultats, les managers qui sont des exemples. Et on va diffuser l’événement partout dans le monde, comme nous savons le faire et pour donner des exemples, des symboles, des références aux jeunes générations. Cette cérémonie, on ne l’organise pas pour gagner de l’argent, mais pour célébrer l’excellence. Pour vendre l’image du Sénégal.

REWMI


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