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Marèma Fall sur son différend avec ses anciens managers: «On a voulu me nuire et gâcher ma carrière…»

Vendredi 16 Décembre 2016

Elle fait partie de ces voix qui comptent dans le paysage musical sénégalais. Maréma Fall, interprète de «Femme de fer, femme d’affaires», s’est une fois de plus illustrée avec un chef-d’œuvre, «Deugeuleu». Un bel hymne à la paix extrait de son dernier album, dont le clip disponible depuis hier, passe en boucle sur le petit écran. La chanteuse nous en décortique justement les séquences. En intermède, elle nous parle de l’après-Prix Découvertes RFI, de son bras de fer judiciaire avec Samba Diaïté et Julie Poncelet, ses anciens mangers à qui elle réclame 100 millions de nos francs…


Marèma Fall sur son différend avec ses anciens managers:  «On a voulu me nuire et gâcher ma carrière…»

 

«Deugeuleu», un hymne à la paix : «La vidéo «Deugeuleu» est disponible depuis hier. Ça parle du Sénégal, pays de la Téranga, dans toute sa splendeur. Elle a été tournée entre Gorée et la Médina. J’ai tenu à faire ressortir la paix qui existe sous nos cieux. Quoi qu’il puisse arriver, malgré nos divergences, malgré la violence qui prévaut parfois, nous avons la chance d’avoir une certaine stabilité, contrairement à d’autres pays. Nous comptons beaucoup d’érudits, de sages qui ont inspiré et continuent d’inspirer la nation. Dans le contexte actuel, la vidéo ne pouvait pas mieux tomber. Ces jours-ci, on ne fait que parler d’insécurité, avec des meurtres à tout-va. Ailleurs, le terrorisme et les guerres sont en train de faire des ravages. A travers mon clip, je veux que mes compatriotes sénégalais prennent conscience du fait qu’ils sont privilégiés par rapport à d’autres. On a beau avoir toutes les richesses du monde, mais sans la paix, ça ne sert absolument à rien. Par conséquent, nous devons rendre grâce à Dieu.»

 

Maréma surfe sur les vagues traditionnelles : «Je suis une touche-à-tout. Je suis à l’aise dans n’importe quel registre. Donc, il n’est pas exclu dans l’avenir qu’on découvre une Maréma sur des rythmes traditionnels. Mon apparition dans le clip de Fatou Guéweul a beaucoup plu aux mélomanes. Avec mon accoutrement en tenue traditionnelle, j’ai eu pas mal de retours positifs. C’est donc dire que ce style fera partie de mes futures projections. De toute manière, je porte des vêtements de ce genre, même si ce n’est pas souvent. Je suis une Sénégalaise avec tout ce que cela comporte.»

 

Viviane, Aïda Samb et Fatou Guéweul, ces porte-voix : «Fatou Guéweul est une icône incontestable au Sénégal. Elle fait partie des leaders dans son domaine et je la respecte pour ça. Une personne comme elle me motive à aller de l’avant, à persévérer dans mon art. Je pense d’ailleurs que c’est dans cette lancée qu’elle m’a conviée dans son clip, ainsi que mes collègues Viviane et Aïda Samb. Elle a chanté la paix et a fait appel à nous de la jeune génération, dans le but de la magnifier. C’est un geste qui démontre que les chanteuses entretiennent des relations cordiales entre elles, contrairement à ce qui est véhiculé. Aïda Samb et moi avons fait les classes de musique ensemble à Douta Seck, je lui porte une grande affection et vice-versa. Elle est comme une sœur pour moi. Je pourrais dire la même chose de Viviane, je l’adore et elle a balisé le terrain pour nous.»

 

«Le prix Découvertes RFI est derrière moi. Je vise le Grammy Awards et le Disque d’Or»

 

L’après-Prix Découvertes RFI : «Nous n’étions pas au Sénégal  pendant un bon bout de temps. J’ai beaucoup tourné en Europe, particulièrement en Allemagne. Il est vrai que je ne suis pas non plus présente dans les médias. Ma philosophie est que la communication à outrance tue la communication. Il est aussi bon, parfois, de se retirer de cette spirale pour mieux pouvoir s’inspirer et faire le vide autour de soi. Je pense que c’est nécessaire pour être plus productif. Mon album a fait tout juste une année sur le marché. Il est sorti en décembre 2015. Si je devais en faire le bilan, il ne pourrait qu’être positif. Grâce à lui, j’ai beaucoup voyagé à travers le monde, j’ai réalisé beaucoup de mes projets. Nous sommes en décembre et nous allons commencer à dérouler notre programme de fin d’année. Ce sont des galas, pour la plupart. J’irai également au Cap-Vert où je suis invitée pour échanger sur l’immigration des Sénégalais là-bas. Je vais également retourner en Allemagne où je dois me produire sur de grandes scènes. Je participerai à des festivals de Jazz au Burkina et au Mali en 2017. Le Prix Découvertes RFI est maintenant derrière moi et je vise plus loin. Pourquoi pas un Grammy Awards ou un Disque d’Or, puisque ma musique est internationale !»

 

Le nœud de la discorde avec ses anciens managers : «Je ne veux pas trop m’épancher sur ce sujet, car je préfère laisser la Justice faire son travail. Une fois que le verdict tombera, les gens pourront se faire une religion sur cette affaire. Je suis une artiste et je ne peux pas me permettre, comme ils (Samba Diaïté et Julie Poncelet, ses anciens managers) l’ont fait, d’aller partout et de raconter des contrevérités. Comme Dieu est juste, l’affaire a éclaté et les réseaux sociaux s’en sont emparés. Je ne vais pas me mettre à justifier cette plainte, la vérité finira, tôt ou tard, par triompher. Ils m’ont causé un énorme préjudice, mais j’ai confiance en la Justice. Je ne peux pas évaluer à combien s’élève le préjudice, tellement c’est énorme. Ce qui est d’autant plus dommage, c’est que j’avais une confiance aveugle en ces personnes, ce qui explique le fait que je me suis fait avoir de la sorte. Je considérais Samba comme mon frère et je lui laissais même le soin de signer mes contrats. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse ce coup là, mais aujourd’hui, je prends mon mal en patience. Il clame partout que c’est plutôt moi qui leur dois des sous, que je n’ai pas honoré mes engagements vis-à-vis d’eux. Que j’ai voulu me débarrasser d’eux, après avoir remporté le Prix Découvertes RFI, alors que Samba a tout fait pour me faire sortir de l’anonymat et n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ma carrière. Heureusement, j’ai des preuves contre toutes les accusations que j’ai portées contre eux. Au moment opportun, elles feront surface. Dire que c’est moi qui n’ai plus voulu d’eux après mon sacre au Prix Découvertes RFI, c’est du grand n’importe quoi. Déjà, je ne dois ma notoriété qu’à mon talent et à mon travail. Samba Diaïté, qui le connaît ? Quel artiste a-t-il produit ? La réponse à ces questions en dit long. Je vous assure sur tout ce que j’ai de plus cher, je suis une personne simple, je ne me prends pas trop la tête. Ceux qui me connaissent vraiment savent que je ne suis pas du genre à avoir la grosse tête ou minimiser les gens. Ce qui s’est passé est assez simple, ils m’ont abusée. On a voulu me nuire et gâcher ma carrière, j’ai découvert le pot aux roses. Ceux qui parlent et essaient de me juger sans pour autant maîtriser la situation, n’ont qu’à faire doucement. J’ai bon espoir que la Justice tranchera en ma faveur. L’aveu est la reine des preuves et il y en a eu lors du procès. Je n’en dirai pas plus.»


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