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Les termes du blocage
Il nous revient, de sources proches de Diagne Fada, que les chances d'un tel projet de prendre forme sont minces. Et pour cause, parmi les 15 députés dont le soutien est acquis à Aïda Mbodj, les 9 sont de nouveaux adhérents et en tant que tels, ils doivent déposer des lettres d'adhésion.
Et ironie du sort, c'est Modou Diagne Fada qui doit acter ces demandes d'adhésion avant de les transmettre au Président de l'Assemblée.
"Fada est toujours le président du groupe, c'est donc lui qui doit recevoir les nouvelles demandes d'adhésion. Oumar Sarr et cie ont mené le combat avec le cœur et non avec la tête. Ils savent qu'ils ont perdu, c'est pourquoi ils sortent de leurs manches toutes formes d'accusation, les unes plus saugrenues que les autres", croit savoir, sous l'anonymat, un député proche du président du Conseil départemental de Kébémer.
En effet, en votant un nouveau règlement intérieur à l'Assemblée nationale, les députés de la majorité présidentielle avaient bien visé leur coup. Le verrouillage a lieu au niveau du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, dans la partie intitulée "Groupes Parlementaires".
L'article 20 indique bien que "les modifications apportées à̀la composition d'un groupe seront portées à la connaissance du Président de l'Assemblée nationale, sous la signature du député intéressé s'il s'agit d'une démission, sous la signature du Président du groupe s'il s'agit d'une radiation et sous la double signature du député et du Président du groupe s'il s'agit d'une adhésion ou d'un apparentement".
Or, cette fonction est assumée et le sera encore ce mardi par Modou Diagne Fada qui a confié à des proches : "Ils (les responsables du Pds) ne savent pas qu'il est plus facile d'enlever un président de l'Assemblée nationale qu'un président de groupe".
Et d'ajouter : "Ils ne peuvent pas m'enlever tant que je ne démissionne pas. Toute nouvelle adhésion au groupe passe par moi. Cela veut dire qu'ils peuvent démissionner mais ne pourront pas adhérer à un autre groupe. C'est la nouvelle loi qui le dit", a-t-il confié. Les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) ont-ils lu le texte du règlement intérieur de l'Assemblée nationale ?
C'est dire que Modou Diagne Fada dispose encore de marge de manœuvre pour conserver son fauteuil de président du groupe parlementaire libéral. Surtout qu'il bénéficie, d'après certaines indiscrétions, en plus du soutien de ses camarades Fatou Thiam, Mamadou Hadji Cissé et Lamine Thiam, de l'appui d'Ousmane Ngom et d'Iba Der Thiam.
ENQUETE
Il nous revient, de sources proches de Diagne Fada, que les chances d'un tel projet de prendre forme sont minces. Et pour cause, parmi les 15 députés dont le soutien est acquis à Aïda Mbodj, les 9 sont de nouveaux adhérents et en tant que tels, ils doivent déposer des lettres d'adhésion.
Et ironie du sort, c'est Modou Diagne Fada qui doit acter ces demandes d'adhésion avant de les transmettre au Président de l'Assemblée.
"Fada est toujours le président du groupe, c'est donc lui qui doit recevoir les nouvelles demandes d'adhésion. Oumar Sarr et cie ont mené le combat avec le cœur et non avec la tête. Ils savent qu'ils ont perdu, c'est pourquoi ils sortent de leurs manches toutes formes d'accusation, les unes plus saugrenues que les autres", croit savoir, sous l'anonymat, un député proche du président du Conseil départemental de Kébémer.
En effet, en votant un nouveau règlement intérieur à l'Assemblée nationale, les députés de la majorité présidentielle avaient bien visé leur coup. Le verrouillage a lieu au niveau du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, dans la partie intitulée "Groupes Parlementaires".
L'article 20 indique bien que "les modifications apportées à̀la composition d'un groupe seront portées à la connaissance du Président de l'Assemblée nationale, sous la signature du député intéressé s'il s'agit d'une démission, sous la signature du Président du groupe s'il s'agit d'une radiation et sous la double signature du député et du Président du groupe s'il s'agit d'une adhésion ou d'un apparentement".
Or, cette fonction est assumée et le sera encore ce mardi par Modou Diagne Fada qui a confié à des proches : "Ils (les responsables du Pds) ne savent pas qu'il est plus facile d'enlever un président de l'Assemblée nationale qu'un président de groupe".
Et d'ajouter : "Ils ne peuvent pas m'enlever tant que je ne démissionne pas. Toute nouvelle adhésion au groupe passe par moi. Cela veut dire qu'ils peuvent démissionner mais ne pourront pas adhérer à un autre groupe. C'est la nouvelle loi qui le dit", a-t-il confié. Les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) ont-ils lu le texte du règlement intérieur de l'Assemblée nationale ?
C'est dire que Modou Diagne Fada dispose encore de marge de manœuvre pour conserver son fauteuil de président du groupe parlementaire libéral. Surtout qu'il bénéficie, d'après certaines indiscrétions, en plus du soutien de ses camarades Fatou Thiam, Mamadou Hadji Cissé et Lamine Thiam, de l'appui d'Ousmane Ngom et d'Iba Der Thiam.
ENQUETE