Mamadou Ndoye leader de la LD: "Macky Sall a choisi le défi..."

« En choisissant de lancer le projet de pôle de développement économique en Casamance, là où c’est plus difficile, le président de la République Macky Sall a choisi le défi. Ce qui nécessite son engagement et celui de tous les Sénégalais », déclare Mamadou Ndoye Secrétaire Général de la Ligue Démocratique (LD) sur les ondes de la Rfm.

Se prononçant sur le séjour du président de la République, Macky Sall pour lancer le projet de pôle de développement économique en Casamance, là où il est plus difficile Mamadou Ndoye leader de la LD soutient qu’il (Macky Sall) a choisi le défi, un pari risqué qui nécessite son engagement et celui de tous les Sénégalais.

Cependant, se démarque-t-il de la démarche «il (Macky Sall) aurait dû avoir un consultation nationale.

Par ailleurs, Mamadu Ndoye estime que le débat sur la présidentielle de 2017 est prématuré. « Le temps est de se focaliser sur la prise en charge des populations et le relever le défi de la croissance ; car Macky Sall à la tête d’une coalition est élu sur la base des aspirations du peuple sénégalais. La majorité doit s’engager à la résolution des préoccupations es Sénégalais sinon elle est en train de déplacer son véritable rôle », explique-t-il, allusion faite à la décision de Moustapha Niasse de ne pas se présenter à la présidentielle face à Macky Sall et de ne pas bénir une autre candidature de l’AFP contre Macky Sall et la sortie Moustapha Cissé Lô.

« Or, alerte-t-il, les Sénégalais ne tolèrent plus un certain type de régime, certain mode de gouvernance excellé en surfacturation, en corruption, en politique anarchique,… »

Sur les deux ans de Macky Sall à la tête du Sénégal, Mamadou Ndoye dresse un bilan mitigé. « Est- ce qu’il y a rupture ? En tout cas Macky Sall a déclaré dès son accession à la magistrature suprême, la patrie avant le parti, une gestion sobre et vertueuse. Il a procédé à la diminution des impôts sur les individus, lancé, la bourse familiale, l’accès à la couverture maladie universelle. Là, il y a rupture, mais nous n’avons pas encore rompu avec le clientélisme politique »
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