Malaise au PIT: Dansokho et Cie soupçonnés de vendre le parti à Macky Sall

 Dans la note, on reproche à Ibrahima Sène, Mansour Sy et Amath Dansokho d’avoir invalidé le renouvellement de la coordination départementale de Dakar sans concertation. Pourtant à en croire l’auteur de la lettre, le renouvellement s’est déroulé sous la supervision de la Commission centrale de contrôle et des commissaires. « Le prétexte, est que des responsables favorables à Mansour Sy n’étaient pas convoqués. Mais, en réalité, c’est juste une manière de rejeter la réélection d’El Hadji. I. Guèye, le challenger de Mansour Sy». Selon l’auteur de la missive, cet acte est le second coup de force du comité central. Car, il avait refusé aussi à la coordination de Thiès de tenir son assemblée générale de renouvellement sur injonction de Maguette Thiam. «C’est pour baliser la route à Amath Camara, chef de cabinet du ministre Mansour Sy, et écarter son adversaire Mamadou Dieng », dit-il. 

Aujourd’hui, l’auteur de la note craint que le processus de préparation du congrès bute sur une impasse. Mais il est convaincu que la finalité de ces manoeuvres, c’est de propulser le ministre Mansour Sy à la tête du Pit. Pour lui, des caciques de leur parti ont décidé de choisir un chef à la place des militants. Parce que d’après l’auteur, le choix de Mansour Sy est gage de la poursuite du compagnonnage avec le président Macky Sall. Car, «la direction actuelle craint que le prochain congrès du Pit ne décide de sortir du gouvernement si le leader n’est autre que Mansour Sy». A ses yeux, ces démarches inédites s’expliquent par la volonté de placer les structures du parti sous leur coupe réglée et ainsi pallier toute surprise.  Pourtant, souligne l’auteur de l’article, «le Pit n’a jamais montré cette velléité. Le parti ne demande juste à la direction que de travailler à ce que le régime respecte ses engagements».