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Faits Divers

«Ma femme s’est tellement agrippée à mon sexe que j’ai fini par m’évanouir. Elle me bat pour un rien et refuse de quitter le domicile conjugal»


Vendredi 14 Novembre 2014

«L’amour est aveugle», a-t-on l’habitude de dire. Et Abdou Lahat Guèye, 36 ans, qui avait porté son choix sur la jeune F. K. D, 34 ans, subit actuellement l’enfer du paradis de l’amour, pour avoir convolé avec une femme qui ne lui avait pas montré son vrai visage. Après 13 ans d’une vie conjugale marquée par la violence, la maltraitance, la torture et la déception, l’homme a, après plusieurs tentatives réprimées par son…amour, décidé enfin de sortir de son mutisme et de partager sa souffrance. Récit touchant d’un mari touché dans son intimité!

«Je m’appelle Abdou Lahat Guèye. J’ai 36 ans et j’habite au quartier Guinaw Rail de Kaffrine. Je suis marié et père de 4 enfants, dont 3 filles. J’exerce le métier de mécanicien au marché central de la ville. Mais, malgré mon statut social plutôt acceptable, je suis aujourd’hui l’homme le plus humilié et le plus maltraité du monde par son épouse. J’ai eu la malchance d’avoir épousé une femme qui a transformé ma vie en enfer. Et pourtant en 2001 quand je l’épousais, je pensais être l’homme le plus heureux de ma génération à Kaffrine, notamment dans mon quartier. Mais la réalité est actuellement plutôt hideuse pour moi.

«En 13 ans de mariage, je n’ai eu droit qu’à 4 mois de bonheur»

Depuis que nous nous sommes mariés en 2001, F. K. D. (son épouse) s’est complètement métamorphosée et a commencé à me montrer son vrai visage. Pourtant, nos fiançailles ont duré 4 ans. 4 ans de bonheur et d’espoir qui ont motivé à officialiser le mariage. Mais quand elle a rejoint le domicile conjugal, son premier acte a été de maltraiter ma mère et de lui tracer des frontières à ne pas dépasser dans la maison. Au début, j’essayais de la comprendre. Je me disais que c’était une nouvelle mariée et que ces petits détails ne pouvaient pas manquer entre une belle-mère et sa belle-fille. Mais à la longue, j’ai compris qu’elle n’était pas prête à accepter ma mère dans la maison. Malgré tout, je la supporte et vis toujours avec elle dans la maison familiale.

Notre mariage a duré 13 ans, mais je n’ai partagé que 4 mois de bonheur avec elle. Je suis complètement à sa merci. Et chaque matin, avant que je parte au travail, elle éprouve un malin plaisir à me traiter de tous les noms d’oiseaux. C’est devenu une habitude. Tous les jours, ce sont nos scènes de ménage qui réveillent le voisinage. Mon intimité est bafouée, mon image traînée dans la boue. Dans mon quartier, les gens ont fini par s’habituer à ma situation. Ma femme peut rester des mois sans m’adresser la parole. Elle n’en fait qu’à sa tête. Et pourtant, Dieu sait que je ne lui ai jamais fait du mal. Beaucoup de membres de ma famille ont fini par m’abandonner à cause d’elle. Je travaille comme un forcené, rien que pour satisfaire ses moindres besoins. Toute la ville de Kaffrine est témoin des mauvais traitements qu’elle me fait subir.

«Elle m’a violemment frappé avec une bassine»

Ma femme ne manque de rien. Sa dépense quotidienne et elle est à l’abri du besoin. Même au lit, nos relations intimes dépendent de ses humeurs. C’est elle qui dirige. Si elle n’a pas envie, je suis obligé d’attendre le jour de son choix. C’est comme ça. L’année dernière, elle m’a d’ailleurs fait savoir qu’elle ne tombera plus jamais enceinte de moi. Après des années de souffrance, j’avais décidé, en 2005, de prendre une autre épouse. C’est ainsi que j’ai jeté mon dévolu sur une cousine. Mais quand celle-ci a rejoint le domicile conjugal, F. K. D m’a ouvertement menacé. Elle m’a fait savoir que ma nouvelle épouse ne vivrait pas sous le même toit qu’elle. Prenant ses menaces à la légère, j’ai été pourtant le premier surpris d’avoir répudié ma cousine, sans raison valable. Comble de paradoxe, je reconnais que ma cousine est une femme de valeur. Le temps qu’a duré notre mariage, elle a été une épouse exemplaire. Mais je ne sais même pas pourquoi je l’ai libérée.

En janvier dernier, j’ai encore pris une deuxième épouse. Et bien avant le mariage, à 3 reprises, je me suis évertué à la sensibiliser sur mon intention. Mais à chaque fois, elle n’accordait aucune importance à mes propos. Elle me disait même que je j’étais incapable de réaliser ce projet. Néanmoins, j’ai fini par prendre cette deuxième épouse. Mais elle tente encore, par tous les moyens, de me pousser à la séparation. Toute la vie de ma première femme se résume à des pratiques mystiques. Dieu sait que je regrette de l’avoir connue. Un jour du mois de ramadan passé (plus précisément le 17ème jour) ma deuxième femme est venue rendre visite à ma mère. Et ce jour-là, elle m’en a fait voir de toutes les couleurs. Mais je n’ai pas voulu répondre à ses provocations. Mon silence l’a mise dans tous ses états car elle avait compris que je ne voulais pas faire d’histoires devant sa coépouse et ma mère. Et avant la rupture du jeûne, elle a réussi à créer une banale dispute au cours de laquelle elle m’a violemment frappé au nez avec une bassine. J’en ai souffert pendant un mois. Mon nez saignait tous les jours. Depuis lors, on ne se parle plus.

«Elle m’a promis le pire si jamais je retourne à la maison»

Si j’ai décidé de briser le silence, c’est parce que je ne peux plus supporter ses sévices. J’ai vraiment mal. Dernièrement, elle m’a sauvagement battu devant mes enfants et mes parents pour une petite scène de ménage. Si j’en parle aujourd’hui, c’est pour ne pas mourir des maltraitances de cette femme, qui a juré qu’elle ne quittera jamais le domicile conjugal, malgré ma volonté de me séparer d’elle. Avant-hier vers 14 h, elle est entrée dans notre chambre et quand elle a constaté que j’ai remis le lit à sa place initiale, elle s’est énervée et a commencé m’injurier. Mais, comme d’habitude, je n’ai pas voulu répondre à ses attaques. Ainsi, devant mon refus catégorique de répondre à ses provocations, elle m’a fait savoir que, de force, elle allait mettre le lit à la place de son choix. J’ai aussitôt compris que c’était pour des raisons mystiques qu’elle voulait que le lit soit à cette position. Malgré mon silence, elle m’a encore roué de coups, avant de me jeter au lit. Elle a ensuite saisi mes parties intimes, a pressé tellement fort que je criais de toutes mes forces. Pour me tirer d’affaire, j’ai dû me rebeller. Je l’ai tenue à la gorge. Et malgré cette stratégie, elle a réussi à me mordre sauvagement à la poitrine. Tout cela, devant un de mes enfants, qui a crié pour alerter mes parents. Et malgré l’intervention de ma tante et de mes sœurs (sa maman n’osait pas entrer dans la chambre parce qu’elle ne parle pas avec sa femme, Ndlr), elle a continué à s’agripper à mon sexe. J’ai eu tellement mal que j’ai fini par m’évanouir.

Par la suite, j’ai été conduit à l’hôpital régional de Kaffrine où, après avoir perdu beaucoup de sang, les médecins ont fait des points de suture à la poitrine. Pendant 48 h, je n’ai pas pu fermer les yeux. J’étais traumatisé. Actuellement, je loge chez ma seconde épouse car F. K. D. m’a promis le pire si jamais je retournais à la maison. Et pour sauver ma peau, ma famille a décidé que je reste au domicile de ma deuxième épouse, le temps de trouver une solution à mon problème car ma première femme refuse de quitter le domicile conjugal

GFM





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