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Politique

MACKY SALL: 'MON UNIQUE ADVERSAIRE, CE SONT LES INÉGALITÉS SOCIALES'


Mardi 14 Octobre 2014

Abdoulaye Wade, Idrissa Seck sont loin d’être des adversaires du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Encore moins Karim Wade que d’aucuns présentent comme son « potentiel adversaire » en 2017. Pour Macky Sall, la seule et unique bataille de l’heure, c’est celle contre les inégalités sociales.

La lutte contre les inégalités sociales reste le principal adversaire du président de la République Macky Sall. Il l’a dit dans le dernier numéro du magazine panafricain « Jeune Afrique » qui ouvre sa « Une » sur cet entretien exclusif.

A la question de savoir qui entre Abdoulaye Wade du Pds et Idrissa Seck de « Rewmi » est son adversaire, Macky Sall a répondu sans ambages : « Ce sont les inégalités sociales, le chômage des jeunes, la situation dans les banlieues ou en milieu rural qui sont mes adversaires. Si j’ai des soucis à me faire, c’est par rapport à ces défis, que nous devons impérativement relever. Le reste, c’est de la politique politicienne ».

Et Karim Wade dont on dit que le procès est destiné à l’éliminer politiquement ? Le chef de l’Etat dit n’avoir « aucun souci à se faire » par rapport au fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade.

« Je ne nourris aucune inquiétude par rapport à quel que adversaire que ce soit. Je ne considère d’ailleurs même pas qu’il en soit un », a-t-il répondu, ajoutant qu’il y a « trop de considérations politiciennes » dans le procès de Karim Wade.

Crei et Ofnac

Toujours dans ce feuilleton judiciaire qui concerne le fils de l’ancien chef de l’Etat ainsi que d’autres dignitaires du régime libéral, le chef de l’Etat exprime ses < sur leur sort. « Je vis cette situation avec beaucoup de regrets. Si les concernés avaient suivi notre conseil << la cour a été réactivée, il aurait été possible, tout en respectant les principes de la présomption d’innocence et en restant dans le cadre de la loi, de discuter et de transiger (... ) », déclare-t-il.

Pour ce qui est de la création de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) créée en 1981 puis suspendue trois ans plus tard, Macky Sall souligne que c’est lui qui l’a réactivée, en même temps que le lancement de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac).

Le président Sall est d’avis que la Crei est certes une juridiction d’exception qui permet de résoudre des problèmes particuliers. « Concernant l’enrichissement illicite des hauts responsables de l’Etat, et cette fameuse inversion de la charge à la preuve, je ne vois pas bien où se situe le problème », a dit Macky Sall.

Il ajoute que c’est un outil qui permet de prouver la licéité de biens supposés mal acquis, s’il est constaté que le train de vie d’un tel est disproportionné avec ses revenus officiels. « Si ce dernier prouve sa bonne foi (...), le débat est clos. Dans le cas contraire, il appartient aux juges de trancher. Pas au président de la République », a observé le chef de l’Etat.

Si, éventuellement, la cour décidait de poursuivre son prédécesseur, Abdoulaye Wade ? A cette question, Macky Sall se veut, on ne peut plus clair : « Il ne m’appartient pas de traduire en justice l’ancien président de la République.

Les dossiers sont instruits par le parquet spécial. C’est aux juges d’apprécier l’implication de telle ou telle personne ». Et Macky Sall précise qu’il n’a même pas le pouvoir de s’opposer à une telle éventualité.





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