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Politique

Les verts carburent au militantisme…TOTAL: Dites, désormais, Pétrolier socialiste( PS)!


Vendredi 28 Mars 2014

Ça gaze chez Tanor : ses scores abyssaux, son essencerie, ses pétroleuses…

Un débat surréaliste agite actuellement le doyen des regroupements politiciens, le Parti socialiste sénégalais dont la mue ne finit plus depuis le «congrès sans débat» de 1996 qui installe Ousmane Tanor Dieng aux commandes. Faut-il se transformer en pompiste, oui ou non ? Même si ça rapporte au …Total près de 50 millions Cfa par an, hors produits dérivés ? Pour ceux qui connaissent leurs classiques de la Françafrique, l’immixtion de Total dans les finances du Ps sénégalais est la traduction du soutien de l’Etat français (actuellement sous «niquennat» socialiste) aux camarades d’Ousmane Tanor Dieng. Le «libéral» Macky Sall devrait peut-être commencer à se faire du souci… Mais du moment que Sa Rondeur a la Crei sous ses ordres, elle pourra toujours reprocher aux socialistes d’être financés par des fonds étrangers, ce que la loi interdit totalement, pardon, formellement. Mais ça, ce sera une autre bataille, à l’orée de la présidentielle.

Le Parti socialiste opère sa mue. Signe des temps : il s’apprête à ouvrir une essencerie dans un des angles de son siège à Colobane. Habitué à …pomper les finances pubensent qu'rent comme la solution. l' de Senghor au mi, au fond, depuis 1996, est le problème. liques et mener grand train, le Ps se voit jeté brutalement dans le secteur informel le 19 mars 2000, au bout de quarante interminables années de règne. Pour les hommes de l’être, son récent contrat avec Total pour vendre du carburant peut être considéré diplomatiquement comme une manière de rendre hommage une énième fois à Senghor qui introduisit le mot «essencerie» dans les dictionnaires.

Pour nous autres, les esprits chagrins, cette affaire pose quelques problèmes de vocabulaire. Désormais, on devra considérer l’acronyme Ps comme l’abréviation de «Pétrolier socialiste» tandis que le Premier secrétaire, Ousmane Tanor Dieng est redéfini comme le «Pompiste suprême» et ses égéries, notamment Aïssata Tall Sall et Aminata Mbengue Ndiaye, même si elles ne sont pas du genre incendiaire, dorénavant seront regardées comme des …pétroleuses. La Maison du Pétrole socialiste sera déclarée zone non fumeur, tandis que toute étincelle sera évitée dorénavant dans la peu transparente Maison de Vert. Quitte à exiger de Barthélémy Dias qu’il laisse ses pistolets à l’entrée. Ah, autres temps, autres mœurs !

Il est vrai que, de près de trois millions d’électeurs dans la première moitié des années ’90, les Verts de Colobane en sont aujourd’hui à près de trois cent mille électeurs au dernier scrutin présidentiel… Pour parler dru, 90% de leur électorat s’est évaporé. Le «choc de simplification» (comme certains disent doctement) arrive le 19 mars 2000, lorsque le père One-Man-Chauve les jette brutalement dans l’opposition. Abdou Diouf, pour éviter que le très versatile «Ma Wakhoon-Wakhète» (en dépit de son amnistie proclamée avant jugement) ne le jette sur la paille humide d’un cachot, prend la tangente et s’installe avec sa tendre et chère Elisabeth sur les bords de la Seine, dans un cagibi facturé contre titre de propriété 2,5 milliards Cfa. Officiellement, ce sont ses amis du Golfe qui ont payé, précise-t-il alors. Ben voyons… Décidément, il nous prend définitivement pour des cons !

A Dakar, ses anciens camarades n’en mènent pas large : quelques lampistes sont jetés en prison pour malversation (ou refus d’obtempérer), les autres sont contraints à un strip-tease de mauvais goût pour sauver leurs fesses qui ne sont plus ni roses (socialistes), ni fraîches. Il reste Tanor et son dernier carré d’inconditionnels qui regardent les vagues de militants déserter les couloirs de la Maison du Parti socialiste, devenue subitement trop vaste pour les héritiers de Senghor.

Les élections successives confirmeront la tendance. De 48% en 2000, les Verts de Colobane piqueront du nez à 17% en 2007 avant de dégringoler à 13% en 2012 et finiront par jouer les supplétifs de sa Rondeur Macky Quatre.

TANOR, LE POMPISTE SUPREME : QUAND LA SOLUTION DEVIENT LE PROBLEME

Et depuis, tout est prétexte à chercher des noises à Ousmane Tanor Dieng qui, au fond, depuis 1996, annoncé comme «la» solution, est en réalité «le» problème. Djibo Kâ et Moustapha Niasse, qui se considèrent comme les enfants de Senghor au même titre qu’Abdou Diouf, ne supporteront pas de voir confier les rênes du destrier alors au sommet de sa fougue à celui qui est le nouveau Polygame sublime, pardon, Premier secrétaire.

Et, patatras, en 1998, aux législatives, Djibo Kâ, qui a du nez, prend la …clé des champs et monte son groupe parlementaire avec l’Urd. Un an plus tard, le bateau prend eau une nouvelle fois : Moustapha Niasse lance son appel du 16 juin et parachève le naufrage de ses anciens camarades en mars 2000 par son alliance avec Père One-Man-Chauve qui le nomme Premier ministre avant même de remporter le second tour.

Pour dire les choses vulgairement, au Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est au cœur de toutes les interrogations : à ma droite, ceux qui le considèrent comme la solution. A ma gauche, ceux qui pensent qu’il est le Problème Suprême…

Jusqu’en 2012, tous les braves camarades à la rose restés fidèles au poste considéraient que le Polygame Sublime était Le Premier Sauveur. Et puis, quand ces militants indécrottables ont constaté que le Pompiste Supérieur s’était fait doubler par l’ennemi juré (Moustapha Niasse) et surtout par un novice dont le parti n’a pas même cinq ans d’existence, (Sa Rondeur Macky Quatre) là, les choses se sont corsées.

Depuis, deux tendances se dégagent : ceux qui considèrent qu’il a fait son temps, genre Khalifa Sall et Aïssata Tall Sall, entre autres ; et ceux qui se méfient encore de sa capacité de nuisance (à défaut de ses talents de conquérant) genre Aminata Mbengue Ndiaye ou Barthélémy Dias. D’autant que le Pompiste Suprême ne cache pas sa plus que précieuse proximité spirituelle avec François Hollande, (hormis leurs talents de tombeurs de ces dames) dont le «niquennat» socialiste est d’un apport indéniable pour les inconditionnels de Colobane.

La preuve : le contrat qui fait jaser (et saliver) avec Total, une officine de l’Etat français depuis son absorption d’Elf, vient leur apporter de l’argent frais, ce qui leur a le plus manqué depuis le 19 mars 2000…

Khalifa Sall, qui rêve d’être le candidat socialiste en 2017 (sauf cas de «maa wakhoon, wakhète» présidentiel) devrait se méfier du Polygame Sublime. Le tombeur de ces dames, s’il ne sait pas se faire élire, sait, sans nul doute, torpiller ses ennemis. C’est bien ce qui vaut à Moustapha Niasse depuis 2012 la dure corvée de cirer les pompes à Sa Rondeur Macky Sall en avalant des couleuvres sans sourciller…

SENEPLUS





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