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Sen Revue de presse

Les résolutions du gouvernement relatives au dernier Doing Business font le menu des quotidiens


Vendredi 8 Novembre 2013

Les résolutions du gouvernement relatives au dernier Doing Business font le menu des quotidiens
Les quotidiens parvenus vendredi à l'APS traitent en priorité des instructions du chef de l'Etat qui a demandé la veille au gouvernement de travailler à lever sans délai toutes les contraintes administratives qui plombent l'environnement des affaires, suite à la publication du dernier rapport du Doing Business. .
 
Le Soleil souligne la volonté du gouvernement d'améliorer l'environnement des affaires au Sénégal, après la publication de ce rapport dont les résultats avaient été un moment récusés. 
 
Jeudi, en Conseil des ministres, le président Macky Sall a demandé au gouvernement de lever sans délai toutes les contraintes administratives liées à la délivrance des permis de construire, aux transferts de propriété et à d'autres critères pris en compte dans le classement des pays par le rapport Doing Business de la Banque mondiale.
 
Selon le communiqué du Conseil des ministres, en présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, "le chef de l’Etat a proposé une lecture réaliste et dynamique de ce rapport (le Doing Business) qui nous incite à faire plus d'efforts dans l'amélioration de l'environnement des affaires".
 
Le dernier Doing Business doit amener le gouvernement à "[accélérer] les réformes majeures attendues par la communauté des bailleurs et nécessaires pour rendre notre pays attractif, en matière d’investissement", a dit Macky Sall. 
 
A propos du dernier rapport du Doing Business, dans lequel le Sénégal est classé 178e sur 189 pays, Sud Quotidien titre : "Macky Sall ravale la pilule" après avoir récusé ledit rapport. 
 
"Une batterie d'instructions pour améliorer l'environnement des affaires, en accélérant les réformes majeures attendues par la Communauté des bailleurs de fonds et nécessaires pour rendre le Sénégal attractif en matière d'investissements. C'est ce que Macky Sall a indiqué à son gouvernement, au cours du Conseil des ministres d'hier, jeudi", selon Sud Quotidien.
 
Il ajoute : "Après avoir récusé sans ambages le rapport Doing Business 2014 de la Banque mondiale qui classe le Sénégal à la 178e place (à 11 places du dernier) sur 189 économies concernées (un recul de deux places), Macky Sall est revenu à une meilleure lecture dudit rapport".
 
Pour le journal Le Quotidien, après avoir contesté le rapport, "Macky is Doing Business (Macky fait des affaires)" en demandant l'accélération des réformes. "Aprés avoir fait parler son cœur, écrit le journal du Groupe Avenir Communication, le chef de l'Etat a mis hier sa raison avant tout et demandé à ses différents collaborateurs de travailler à améliorer les indicateurs du Sénégal sur le Doing Business".
 
Au sujet de cet appel de Macky Sall, L'As note que le chef de l'Etat "résigné promet de rectifier le tir". Mais ce journal embraye tout de suite sur la politique en évoquant la relégation de Alioune Badara Cissé au "rang de simple militant" de l'Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) dont il était le coordonnateur. Le quotidien titre à propos : "Macky crée une commission de discipline pour exclure ABC''.
 
"Déchu de ses fonctions de coordonnateur de l'APR, exclu de toutes les instances du parti et réduit au rang de simple militant, Me Alioune Badara Cissé n'est pas au bout de la purge. Son exclusion des rangs de l'APR n'est qu'une question de jours. En effet, une commission de discipline (…) a été mise sur pied pour statuer sur le cas ABC", renseigne L'As.
 
A sa Une, La Tribune prête à l'intéressé cette réaction : "Ces sanctions ne me font ni chaud, ni froid".




1.Posté par Atypico le 08/11/2013 21:39
Les choix des travaux et des entreprises retenues pour les réaliser par ce gouvernement comme par les précédents ne dépend plus du tout d'une vision politique d'ensemble et de la prise en compte de l'intérêt général, mais uniquement du montant des dessous de tables consentis au personnel politique décisionnaire. Toutes les entreprises nationales et étrangères agissent ainsi et cela dans tous les pays.mais on serait en droit d'attendre de nos dirigeants qu'ils se montrent moins corruptibles, qu'ils mettent en concurrence ces entreprises dans un projet à moyen et long terme, qu'il reversent " les commissions' occultes sur un fond d'aide aux victimes des inondations ou pour une autre urgence... Mais chacun sait qu'un président et encore plus un ministre ça peut perdre sa position assez rapidement , d'où cette urgence à tirer profit de sa position personnelle le plus vite possible, en se vendant et vendant le développement du pays aux plus offrants !

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