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Politique

Les femmes de « Bennoo Bokk Yaakaar » déplorent le non-respect de la parité...


Mercredi 23 Juillet 2014

Réunies, hier, au siège de l’Afp, les femmes de « Bennoo Bokk Yaakaar » ont déploré l’absence de parité dans les bureaux des conseils municipaux et départementaux. Elles ont rappelé le décret n°2011- 819 du 19 juin 2011 portant application de la loi instituant la parité absolue homme-femme dont l’article 2 énumère les institutions visées à l’article premier de la loi. « Cette énumération comprend le conseil municipal ou régional, son bureau et ses commissions. Il s’ensuit qu’au moment de l’élection des organes dirigeants, le respect de la parité devrait être de rigueur », ont-elles poursuivi. Par conséquent, Adji Mbergane Kanouté et ses camarades exigent le rétablissement de la femme dans ses droits et l’intervention du chef de l’Etat, praticien de cette loi, pour que la parité devienne une réalité. « Des recours ont été déposés à la Cour d’appel des différentes régions pour l’annulation pure et simple de cette mascarade à laquelle les femmes ont assisté impuissantes avec la complicité des préfets qui ont rechigné à appliquer la parité bien que le décret leur soit présenté », a-t-on ajouté dans le communiqué. Les femmes de Bby exhortent les hommes politiques à transcender les clivages politiques, et à travailler ensemble pour un Sénégal émergent. Dans un autre cadre, les femmes de Bby se sont réjouies de la participation active et efficace de leurs sœurs dans les élections locales du 29 juin 2014. Selon elles, l’implication directe des femmes dans le jeu politique et particulièrement aux élections locales du 29 juin 2014 a été déterminante.

...Le Cosef pour l’application de la Loi
Le Conseil sénégalais des femmes (Cosef) dénonce le non respect de la parité dans l’installation des nouveaux bureaux municipaux. C’était au cours d’un face à face avec les journalistes Au moment où les nouvelles communes sont installées, le Cosef a dénoncé la non application de la parité dans les bureaux. « A la lecture de la loi sur la parité à quelques exceptions, 98 % des listes étaient paritaires, il faut s’en féliciter », a dit d’entrée, la présidente du Cosef, le député, Ndèye Lucie Cissé. Au cours d’une conférence de presse, la défenseuse de la cause féminine rappelle que la parité a été obtenue au forceps. «Nous dénonçons l’absence de parité dans les conseils municipaux », at- elle constaté. Dès lors, elle interpelle le chef de l’Etat, le ministre de l’Intérieur et les politiques pour rectifier le tir. « Il faut corriger, car des bureaux ont été déjà installés ; d’autres ne le sont pas encore. Je pense qu’ils pourront saisir la balle au rebond. Nous revendiquons la parité parce qu’au Sénégal, il y a la particularité d’avoir plus de femmes (52 %) que d’hommes », a ajouté la présidente du Cosef. « Si les femmes sont impliquées, nous pensons qu’elles vont jouer leur rôle. Elles doivent s’impliquer dans la gouvernance locale ; c’est un impératif démocratique », annonce-t-elle. Pour sa part, la présidente de l’Association des juristes sénégalaises (Ajs), Fatou Kiné Kamara a rappelé que tout bureau qui n’est pas paritaire est nul et que cette nullité doit être constatée par un juge. « Il ne saurait y avoir d’état de droit si l’on viole, de façon aussi flagrante la loi », a regretté Dior Fall Sow, qui informe de la poursuite du combat tant que le droit n’est pas dit. Safiétou Diop du Réseau Siggil Djiguène lance un cri du coeur, car pour elle, le monde entier nous regarde. Elle
soutient que des pays envient le Sénégal pour son avancée démocratique. Et la parité en est un spécimen de taille.

LESOLEIL





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