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Durant les six derniers mois, les femmes ont afflué en masse dans les boutiques de droit disposées dans les quartiers pour dénoncer les violences dont elles sont victimes au quotidien. À la Boutique de la Médina, 512 cas ont été enregistrés au cours de la période considérée. Au niveau de celle de Pikine, ce sont 613 cas qui ont été enregistrés. Ces abus concernent des violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques. Ces chiffres révèlent l’ampleur du phénomène. Mais, malheureusement pour les victimes, peu de dossiers connaissent un dénouement judiciaire.
« Sur 30 cas portés à la connaissance de la justice, seuls deux aboutissent », informe Khady Bâ, le secrétaire générale adjointe de l’Association des juristes sénégalaises (Ajs). Cette dernière renseigne que, pour le cas des violences notées sur les lieux de travail, « la plupart des victimes, si elles ne refusent pas de poursuivre les auteurs du harcèlement qui sont le plus souvent leurs supérieurs hiérarchiques dans la boîte, se désistent en pleine procédure. Donc, par peur d’être licenciées ou d’être la risée après, elles renoncent aux poursuites sous la pression ». (Source : 24 Heures)