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Politique

Le président sortant était, hier, à Thiès. Galvanisé par la forte mobilisation, le Pape du Sopi s’est défoulé sur Idrissa Seck « son fils adoptif » qui serait sorti du bercail, pour aller rejoindre l’ennemi, ce qui fait de lui un traitre, selon Wade


Vendredi 23 Mars 2012

Accueilli triomphalement à Thiès par « quatre millions de personnes », selon Wade qui dit citer des experts démographes, le Président a attaqué, sans ménagement, le « maitre de la ville », Idrissa Seck. Se disant déconcerté par pareil accueil, il dira à l’endroit de son ancien Premier ministre que s’il n’était pas « descendu de son rang, ce que Macky Sall a, en ce moment, c’est lui qui aurait du l’avoir ». Accusant Idrissa Seck de s’être livré, « armes et bagages a l’adversaire », faisant de lui un traitre pour le Sopi et la commune de Thiès. Poursuivant ses diatribes, il imputera à Macky Sall de faire des promesses de « Me Sorcier » aux Thiessois qu’il ne va pas respecter. « La politique est une science sociale qu’il faut manipuler avec soin mais lui, fait dans l’ethnicisme » dira Wade, déclenchant ainsi sa premier salve. Concernant l’ethnicisme, Wade est d’avis que Macky Sall va détruire l’unité sociale, alors que le Sénégal constitue un seul et unique peuple. Mais, rassurant les Thiessois qu’un partisan de la thèse ethniciste n’arrivera jamais au pouvoir, il précisera, également, qu’il ne va jamais imposer un potentiel Président au Sénégalais, faisant allusion à son fils.


Le président sortant était, hier, à Thiès. Galvanisé par la forte mobilisation, le Pape du Sopi s’est défoulé sur Idrissa Seck « son fils adoptif » qui serait sorti du bercail, pour aller rejoindre l’ennemi, ce qui fait de lui un traitre, selon Wade

A Rufisque, il adoube Mbaye Jacques Diop
Comme en 2000, Me Wade et Me Mbaye Jacques Diop, main dans la main, ont pactisé et sollicité le suffrage des Rufisquois pour une victoire, le 25 Mars prochain. L’image était forte et très symbolique : les vieux compères de l’entre-deux tours de 2000, un peu distants, ces derniers temps, ensemble, dans le même véhicule, main dans la main, haranguant la foule, leur visage reflétant la gravité du moment. Aussi, le Pape du Sopi, appellera-t-il à la « conjugaison des énergies et surtout à ne négliger aucune voix pour gagner, le 25 Mars ». Me Wade et Me Diop ont, selon toute vraisemblance, enterré la hache de la discorde et se sont retrouvés pour le second tour. Car, tout le monde sait qu’au premier tour, non-impliqué, à la hauteur de son statut, Mbaye Jacques Diop avait juste fait « du peu-à-peu », pour reprendre son propos. Ainsi, lors de l’évaluation du premier tour et la mise en place du conseil des élections pour le second tour où le Président copta Mbaye Jacques Diop et d’autres caciques politiques comme Iba Der, l’ancien Président du Craes, s’est « senti réhabilité, pour décider alors de mouiller le maillot ».



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