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Une chance pour le nouveau pape argentin, l’église du Brésil, le choix du benoît XVI en 2011 de la ville de Rio pour cette 28eme journée mondiale de la jeunesse. Et la crise sociale que traverse le Brésil du nouveau voyage du pape très porté sur les questions de justice sociale, une légitimité supplémentaire. Les rencontres avec la jeunesse , le front de mer de Copacabana seront l’occasion pour le pape de mettre en profit cet élan de pédagogue au prêt d’une jeunesse qui l’a déjà séduit par son style chaleureux et direct et dont il connait les difficultés et tout ce qui l’abime en Amérique Latine, la violence, la drogue, le chômage, l’injustice .Quant à l’église catholique du continent, l’ancien archevêque Buenos Aires a appris depuis longtemps la mesure de son érosion face à la montée des aiguisées évangéliques et néopancantéisme. Les églises de Rio sont aussi pour le calendrier brésiliens une opportunité pour s’interroger sur la transmission durable de la foi dans des sociétés certes très religieuses mais fragiles.