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"Le vrai pouvoir est le service"
En quelques mots, au cours d'une homélie simple et accessible, axée sur "la protection" de l'homme et de la Création, il a précisé la conception qu'il se fait de son rôle de pape, citant une phrase de Pierre. "Sois le pasteur de tes brebis". "N'oublions jamais que le vrai pouvoir est le service"; service "humble et concret" rendu "aux plus pauvres, aux plus faibles, aux plus petits, à celui qui a fai,soif, est étranger, nu, malade, en prison", a rappelé le pape, qui a placé les débuts de son pontificat sous le signe de la simplicité, souhaitant une "Eglise pauvre pour les pauvres".
Devant les délégations des autres religions - dont, pour la première fois depuis le schisme de 1054, le primat de l’Eglise orthodoxe de Constantinople, Bartholomée 1er-, les représentants de 132 pays et organisations internationales, le pape a insisté sur le devoir de « protection » des hommes entre eux, envers les plus faibles, envers leur environnement et envers tout ce qui relève du « dessein de Dieu ». Cette protection, qui, dans l'acception chrétienne, va au-delà du concept classique "d'écologie", doit s'exercer avec "humilité et discrétion, dans le silence et avec une fidélité totale", à la manière dont "Joseph", saint du jour et saint de l'Eglise universelle, se comporta "en gardien de Marie".
Pour la "bonté" et contre "les signes de destruction et de mort"
Dans la tradition de Saint-François d'Assise, qui lui a inspiré son nom de pape, et convaincu que "la vocation de protection ne concerne pas seulement les chrétiens", il a appelé "ceux qui occupent des responsabilités dans le domaine économique, politique" à participer à cette protection de "la création, du dessein de Dieu, de l'environnement". "Ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde. rappelons-nous que la haine, l'envie, l'orgueil souillent la vie". "A chaque époque de l'histoire, malheureusement, il y a des "Hérode" qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l'homme et de la femme", a-t-il déploré. Dans cette oeuvre de protection, il a enfin insisté sur le devoir de "bonté". "Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse".
lemonde.fr