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Son Excellence,
Vous aviez proposé aux sénégalais le « YonouYokouté », donc vous êtes mu par le seul but d’œuvrer pour le bien être de ceux-ci.
Le peuple, justiciable d’une injustice dont vous étiez victime et croyant fermement à votre projet de société, vous a placé sur le piédestal en chassant celui qui vous avait chassé de l’Assemblée Nationale.
Cet état de fait devait, cher Président, vous inspirer une profonde réflexion. Car pour celui qui sait voir, il n’y a pas de temps perdu. Ce qui était désœuvrement pour votre prédécesseur doit être une observation et réflexion pour vous, excellence.
Au demeurant, sachez que le peuple n’a pas chassé le loup pour que le renard prenne sa place.
A vrai dire, votre slogan « la patrie avant le Parti » devait vous pousser à vous débarrasser du « Nédo Ko Bandoum » des Al pulaars qui, loin d’en faire un simple leitmotiv, le vivent quotidiennement et le croient profondément.
Toutefois, on ne saurait reprocher à une ethnie de pratiquer une solidarité agissante.
Mais quand on gère la destinée d’un peuple ce qui prime en vous doit être la compétence et non l’appartenance à une ethnie.
Je n’avais pas voulu donner raison à Abdoulaye WADE qui, pendant la campagne électorale, vous reprochait de faire le culte de l’ethnicisme. La vérité est qu’on ne peut récuser le témoignage de nos yeux et de nos oreilles.
En effet, la plupart des « DG » nommés sont des Al pulaars.
Tous vos prédécesseurs, pour garder l’unité nationale, tenaient compte des réalités régionales et religieuses pour monter leur attelage gouvernemental. Et pour cause ! Vous n’avez pas le droit de poser des actes qui pourront affecter cette unité nationale.
Nous ne souhaitons pas que ce vent de rébellion qui souffle pendant très longtemps au Sud ne se déplace vers le nord.
Je n’exagère pas car quand-on donne plus d’importance à une ethnie on peut s’attendre à tout.
Oumar DIENG
Directeur d’école PA U4