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Faits Divers

La touchante histoire de la bonne poignardée à mort aux Hlm


Jeudi 18 Septembre 2014

La touchante histoire de la bonne poignardée à mort aux Hlm
Débarquée à Dakar en 2008, Bineta Clarcisse n'a pu réaliser tous ses rêves étoilés dans la capitale sénégalaise. Comme elle l'avait promis à ses parents " Je vais travailler à Dakar pour subvenir à vos besoins"; Tous ses rêves se sont envolés au jour du lundi. Violée puis tuée aux Hlm Angle Mousse ( Dakar), Bineta Clarisse était sur le point de se marier avec le père de son fils, âgé de deux ans et demi . " C'est jeudi dernier (avant sa mort lundi) que son fiancé s'est rendu au village de ses parents pour prendre contact avec ceux qui allaient surement devenir ses beaux parents" , explique un cousin de Clarcisse aux limiers de l' Observateur.  C'est en Casamance que Balla Moussa le fiancé de la défunte a été informé de la disparition tragique de sa Bineta , qui a trouvé la mort en refusant de se donner à un homme autre que lui. Comme le soutient la chronique. Un suprême sacrifice pour une jeune fille qui, toute la vie durant, avait promis de ne jamais trahir le serment de son éducation.
Bineta, âgée de 23 ans et d’après ses proches était  une dame de fer. Par la voix de son oncle et tuteur qui a du mal à dissiper la tristesse et la mélancolie qui le dominent n'accepte toujours pas la mort de sa nièce . Ce chagrin diffus et ce lourd poids de la disparition d'un être cher qui étreignent, contraignent à la commisération. Chaque mot est chargé de compassion. Chaque mot imbibé de tristesse. Les phrases sont entrecoupées et le récit douloureux tellement difficile à extirper les mots. La douleur anime cette famille. Surtout que la jeune femme toute sa bataille tournait autour de "femme objet". Elle ne voulait aucunement être" femme objet". C'était une battante, indépendante. Un modèle familial qu'on a arraché à l'affection des siens de la pire des manières. Par un meurtre sordite et crapuleux. "Elle a été violée avant d’être poignardée à mort" insiste la chronique. La police, elle, pas encore au terme de son enquête, se refuse à parler de l'intrigant homicide (lire par ailleurs). Seul son oncle, Mamadou Diatta, agent commercial, qui a vu le corps de sa nièce, avance quelques détails. Trahit quelques indiscrétions difficiles à partager. "Elle n'a pas été violée. Mais elle a été poignardée dans la région du cœur" se résume-t-il, en guise de respect à la défunte. Puis un long silence. Comme pour tourner la page dramatique de la vie de "soldate" de sa nièce.
 Un drame récurrent. Chaque jour ses cas de meurtre se fait entendre. Faut-il adopter la castration chimique pour freiner ces cas de viol qui gangrènent notre société?



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