Son interview fleuve dans la presse de ce vendredi suscite de nombreuses réactions. Intellectuels, religieux ou simples citoyens estiment pour beaucoup d’entre eux, que l’artiste Souleymane Faye n’aurait jamais dû parler de sa vie privée de cette façon, qui plus est pour un homme de son âge.
Rencontrés dans un établissement bancaire de la place, des intellectuels commentent les propos de Jules Faye et condamnent. « Il n’aurait pas dû », pense le premier qui fustige le fait d’admettre des faits aussi graves que l’alcool et l’adultère pour lesquels il aurait un penchant.
Un autre estime qu’il salit l’image du «Baay Fall» en affirmant être membre de cette communauté.
Toutefois, tient à relativiser un troisième, «ces faits sont connus du milieu, il ne s’en cache pas et il n’y a aucun mal à l’admettre, même si on peut discuter du procédé qui consiste à en parler ouvertement dans la presse».
«Rien que pour ses enfants, pour son épouse, il devait s’abstenir», reprend le premier qui trouve «irresponsable que la presse, pour vendre un journal, puisse relayer de tels propos».
«Je suis (…) un musulmenteur. Je mens, je commets l’adultère, je bois du vin, je fume de la cigarette. C’est pourquoi je suis un musulmenteur. Je suis un «Bay Fall», a déclaré Souleymane Faye dans un entretien avec l'observateur.
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