La chanteuse/actrice ghanéenne séropositive explique sa contamination, ses défis et sa vie amoureuse

"Je vis avec le virus du VIH / SIDA depuis maintenant sept ans. J’ai contracté la maladie en 2007, mais je suis juste une personne normale. Quand les gens me rencontrent et ont tendance à vouloir savoir comment je me sens, je leur dis toujours que je suis une personne normale.
En fait, j’ai visité une école pour éduquer les élèves. Après avoir parlé avec eux, ils ont tenu à être testés pour le VIH. J’ai aussi rejoint la file d’attente et fait le test, mais il était négatif. Cela signifie, qu’une personne peut rester avec les médicaments pendant une éternité. Une prise régulière de médicaments, peut être lu de cette façon. Cela ne signifie pas une telle personne est saine.

"J’ai contracté la maladie en 2007, par un membre de mon église. J’ai passé une nuit avec lui dans sa maison. Quand il a enlevé ses vêtements, j’ai vu une sorte d’éruptions cutanées sur tout son corps. J’étais terrifiée, alors je lui ai innocemment demandé pourquoi il était comme ça. Il s’est couvert, en disant que c’était une infection mineure de la peau et que c’était rien de grave. Mais quand il a voulu me faire l’amour, j’ai insisté qu’il doit utiliser le préservatif. Il m’a dit qu’il n’aimait le faire avec le préservatif.
Cependant, quand j’ai insisté, il a accepté, mais il ne l’a jamais utilisé. Il l’a enlevé en entrant en moi. Nous l’avons fait plusieurs fois cette nuit-là. Après quelques semaines, je suis tombée enceinte de lui. Quand je lui ai dit, j’étais enceinte, il m’a conseillé d’avorter le bébé. Mais j’ai refusé, insistant sur ​​le maintient du bébé.
Tard, il m’a averti que si j’insiste, j’aurais à me blâmer dans l’avenir. Je ne savais pas ce qu’il voulait dire jusqu’à ce que je sois diagnostiquée séropositive. Il a également infecté d’autres femmes dans l’église avant sa mort.

"J’ai été poussée par la nécessité d’aider les autres porteurs du virus VIH / SIDA. C’est parce que la plupart des patients atteints du SIDA sont amenés à l’hôpital quand ils sont presque morts. Les victimes trouvent qu’il est difficile de se soumettre à l’examen médical afin de déterminer leur statut VIH / SIDA.
J’ai réalisé que quand les gens apprennent à connaître leur statut VIH à un stade précoce et sont mis sous traitement médical, ils ne meurent pas. Ils vivent une vie normale. Alors, j’ai décidé de me prendre comme exemple. C’est ce qui m’a motivé à commencer la campagne contre le virus du VIH / SIDA.

"Avant que nous nous marions, mon mari était bien éduqué à propos de cette maladie mortelle. Mais il est aussi un porteur de la maladie. À l’heure actuelle, médicalement nous deux sommes négatifs au virus VIH. C’est parce que nous avons été mis sous traitement médical pour longtemps.
Mais cela ne signifie pas que nous devrions cesser de prendre nos médicaments. Même si nous testons négatifs maintenant, nous continuons à prendre nos médicaments. Nous avons eu un enfant ensemble qui n’a pas été testé positif du VIH à cause des médicaments.

"Ce n’est pas la fin du monde pour tout porteur du virus VIH / SIDA. Il y’a une vie après la contraction de la maladie mortelle. Le virus VIH peut être présent dans la semence chez l’homme, et non dans le sperme parce que le sperme est ce qui entre pour former un bébé. Il ne porte pas le virus VIH, mais la semence est ce qui contient le virus VIH.
Ainsi, l’homme séropositif qui prend des médicaments peut partager une activité sexuelle avec une femme séronégative, et ils pourront tous deux produire un bébé séronégatif. Vous pouvez voir qu’il y’a une vie après avoir contracté le virus VIH.
Un homme séropositif peut épouser une femme séronégative, et ils peuvent encore faire des bébés sans infecter la femme ou le bébé, tout comme une femme séropositive peut aussi épouser un homme séronégatif. Il y’a beaucoup de couples aujourd’hui qui ne veulent pas sortir pour partager leurs histoires, mais qui vivent avec le virus du VIH / SIDA. Ils gardent le secret pour eux-mêmes.

"Le mariage pour moi, c’était normal mais comme on le dit, dans tout mariage il y’a des défis. Des Choses se sont produites dans le passé que je ne voudrais pas en parler ici. Parlant de la stigmatisation, il y a un jour, mon fils de sept ans est rentré de l’école et m’a dit d’arrêter cette chose de VIH que je fais. Selon lui, ses amis ont dit qu’ils ne joueront plus avec lui parce que sa mère est séropositive. Il y’a des défis, mais la vie doit continuer.
africeleb