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Sport

La FSF indexe l'équipementier ROMAÏ: Vers une rupture du contrat


Lundi 3 Avril 2017

L’idylle entre la FSF et Romaï pourrait durer le temps d’une rose. Quatre mois après le début du partenariat avec l’équipementier émirati, l’instance dirigeante du football sénégalais, peu satisfaite de la collaboration, n’exclut pas de rompre le contrat qui prend officiellement fin le 31 décembre 2018.


La FSF indexe l'équipementier ROMAÏ: Vers une rupture du contrat

En s’engageant avec la firme émiratie Romaï, la FSF escompte redorer le blason de l’équipe nationale du Sénégal, après la fin de son partenariat avec Puma. Mais, depuis la signature du bail le 16 novembre dernier, les Émiratis semblent avoir du mal à honorer tous leurs engagements. Les derniers rassemblements des Lions à Londres et à Paris, du 20 au 28 mars dernier, en sont les parfaites illustrations. Cheikhou kouyaté et ses coéquipiers ont dû faire un vrai «njaxas» en arborant des équipements de Romaï et de Puma. Ce qui n’a pas été du goût des fédéraux qui menacent de rompre la collaboration. «Il n’y a ni quantité ni qualité dans la livraison du matériel et les délais ne sont pas respectés. Ça c’est le constat de tout le monde. Les tailles des maillots non plus ne sont pas aux normes. Pourtant, la FSF a transmis l’expression de tous ses besoins», souffle-t-on.

Pour rester logiques avec euxmêmes, après les dysfonctionnements à l’occasion des deux matchs amicaux que le Sénégal a joués contre le Nigeria et la Côte d’ivoire où les Lions ont effectué leur stage avec des équipements différents (Puma et Romaï), les fédéraux ont dans un premier temps interpellé l’intermédiaire qui a facilité la  collaboration entre les différentes parties. ils ont ensuite saisi la structure en tant que telle pour se plaindre de la qualité du matériel. Même si, comme pour la plupart des firmes, c’est de la Chine que le matériel provient, les qualités fournies par Romaï sont les mêmes que l’on trouve dans les marchés aux puces. Cependant, informée de l’acheminement de 10 000 maillots, survêtements et autres blousons, la FSF dit attendre l’arrivée de ces produits pour donner son avis. Et lors du dernier rassemblement des Lions à Paris, les dirigeants, avec à leur tête Me Senghor, ont clairement soutenu que, s’il est avéré que ces produits sont les mêmes que ceux que la FSF a reçus jusque-là, le contrat serait attaqué avant d’être résilié.

Les échantillons mis en cause 

Pourtant, les échantillons envoyés par Romaï avant la signature de contrat avaient suscité beaucoup de débats à la réunion du Comité exécutif du 2 novembre 2016. Mais, entre le mal et le pire, la FSF a choisi le mal puisqu’«il n’était plus question de continuer à porter les maillots de Puma dont le contrat est arrivé à expiration depuis le 31 décembre 2014» et que «ce serait un manquement d’aller à la CAN sans équipementier ». Alors, en prenant le risque de signer avec son nouvel  équipementier, la FSF savait que rien n’était évident. 

Toutefois, compte tenu du délai court entre la signature du contrat et le début de la compétition, Romaï a adressé une correspondance à l’instance faîtière du football sénégalais pour l’informer de la difficulté à acheminer tout le matériel. Dans sa réponse, la FSF a exhorté son partenaire à mettre le paquet pour assurer le minimum. C’est-à-dire qu’il doit honorer tous ses engagements pour qu’à la CAN, aucun couac d’ordre logistique ne soit noté. D’ailleurs, l’équipe qui a rejoint son camp de base de Brazzaville, le 5 janvier 2017, n’avait que deux jeux de maillots. Les joueurs, dans un premier temps, n’avaient pas le droit d’échanger leurs maillots avec leurs adversaires. il a fallu une énorme pression pour que le deuxième lot arrive. Et c’est la dernière vague des dirigeants en partance pour Franceville qui a convoyé le matériel. Dans l’urgence, les maillots étaient floqués à Libreville avec un retard puisque ce travail ne pouvait pas se faire en Chine encore moins à Dakar. Sur place, les joueurs avaient la surprise de leur vie.  Non seulement les tailles n’étaient pas aux normes, mais le matériel n’était pas insuffisant. Ce qui fait qu’ils se sont souvent heurtés aux intendants qui ne pouvaient pas faire face à leurs caprices. Cependant, après la compétition, en réunion d’évaluation, la FSF a souhaité donner une marge de manœuvre à l’équipementier afin qu’il matérialise tout le contrat.  

Les promesses de Romaï 

Malheureusement, elle s’est rendue compte que, dans la fourniture des équipements, il n’y a pas de quantité suffisante, la qualité n’est pas bonne et les mensurations ne sont pas aux normes. Par ailleurs, dans le contrat qui lie les deux parties, l’équipementier s’est d’abord engagé à verser pendant les deux ans entre 400 000 (262 000 000 FCFA) et 700 000 euros (458 500 000 FCFA) d’émoluments à la FSF. Des containers d’équipements d’une valeur de 500 000 euros (327 500 000FCFA) devraient être convoyés à Dakar pour toute la durée du contrat. La Fédération a aussi négocié que des boutiques-témoins soient financées afin d’avoir une plus-value dans la mesure où elle compte vendre des maillots à hauteur de 20 dollars uS (10 000 FCFA environ) pour permettre à tous les inconditionnels de l’équipe nationale de s’octroyer les maillots de leurs joueurs.  Si la FSF s’est jetée sur l’offre, c’est parce que l’équipementier a aussi proposé et promis des primes de qualifications pour les différentes équipes nationales. Celles-ci passent de 30 000 (19 650 000 FCFA) à 50 000 euros (32 750 000 FCFA). Pour la dernière Coupe d’Afrique qui s’est jouée au Gabon, une prime spéciale d’objectifs a aussi été relevée. C’est-à-dire à chaque fois que les Lions passent un tour, la FSF passera à la caisse. Ces primes varient entre 30 000 (19 650 000 FCFA) et 100 000 euros (65 000 000 FCFA).

Reformé, Puma toujours présent

Si le Comité exécutif a donné mandat au président de la FSF, Me Augustin Senghor, pour donner une suite à la proposition de Romaï, c’est que les deux parties ont convenu d’une clause importante. Dans le contrat, il est dit qu’à l’approche de la Coupe du monde, si le Sénégal reçoit une offre plus alléchante que celle de Romaï, le contrat peut être rompu sans dommages et intérêts. C’est vrai que la FSF a craché sur la proposition de Nike qui était prêt à habiller les Lions sans bourse délier, mais l’instance reste  toujours ouverte surtout que ce qui s’est passé lors de la récente semaine internationale n’honore pas le football sénégalais. Pour déficit d’équipements, Les Lions étaient obligés de porter des polos de Romaï et s’entraîner avec les équipements de Puma.  Depuis qu’elle a reconduit sa collaboration pour la dernière fois avec Puma en 2012, la Fédération sénégalaise de football a emmagasiné beaucoup de matériel de la firme allemande. D’ailleurs, les magasins du stade Léopold Sédar Senghor et celui du Centre technique de Toubab Dialaw ne peuvent pas contenir tout le matériel. En ayant toujours les maillots de Puma en quantité suffisante, la FSF compte réformer ces produits. Elle les distribuera au monde du football. Même si aucune clé de répartition n’est encore arrêtée, les dirigeants veulent faire profiter des équipements à toutes les équipes.





1.Posté par katy le 04/04/2017 13:18
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