LEGISLATIVES 2012: Serigne Mansour Sy Djamil espère 25 députés pour sa coalition

Le Président du mouvement citoyen « Bes Du Ňakk », Serigne Mansour Sy Djamil, espère avoir au moins 25 députés à l’Assemblée nationale, à l’issue des élections legislatives prochaines. La déclaration a été faite par Aliou Diack, Directeur de campagne du mouvement, qui compte plusieurs personnalités en son sein, telle l’ancienne progressiste Helene Tine.

L’objectif pour les législatives, selon ce mouvement et son Président, Serigne Mansour Sy Djamil, est de créer, à l’intérieur de l’hémicycle, un groupe de députés « Bes Du Ňakk » fort, «qui continue à se battre avec acharnement et jusqu’au bout ».
Pour cela, a révélé le Directeur de Campagne, Aliou Diack, par ailleurs, Président de la communauté rurale de Mbane, le mouvement espère avoir au moins, 25 députés, «fondés sur des projets et connaissance du terrain». Mettant en avance les qualités des têtes de liste dans leurs départements respectifs, il citera l’ancienne égérie de l’AFP, Helene Tine ou encore, le Président du cercle des soufis, Serigne Fallou Dieng.
Cette confiance s’explique, selon Serigne Mansour Sy, par le fait que «nombre de sénégalais qui ont voté pour Macky Sall l’ont fait, avec la participation de Bes Du Ňakk à ses côtés». Maintenant, ces derniers veulent assurer et garantir une politique de changement, en votant Bes Du Ňakk, aux élections législatives.
Dans ce contexte, la liste séparée de Bes Du Ňakk n’est que justice, selon le Directeur de campagne, pour qui, « dans Bennoo Book Yakaar, Bes Du Ňakk n’aurait jamais pu avoir la considération qui correspond à sa représentativité réelle, à cause de l’âpreté montrée dans le partage du gâteau».
Quant aux attentes de Serigne Mansour Sy Djamil, face à cette Assemblée nationale qu’il veut de rupture, il précisera qu’il faudrait y envoyer une majorité acquise des conclusions des Assises, capable de voter les lois, de les mettre en œuvre, d’adopter les lois sociales et institutionnelles, sans lesquelles, aucun changement n’est possible. « Il faudrait de très nombreux députés qui n’hésiteront pas une seconde à abroger les lois qui protègent les criminels, organiser les grandes auditions pour les dossiers contestés et voter les lois qui permettent de mettre en œuvre les conclusions des Assises », ajoutera M. Sy.
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